Patient.
On loue la patience de Job, qui, an milieu des maux dont Dieu permit qu’il fût affligé, ne proféra aucune parole d’impatience (Job 5.11).
La patience de Dieu (1 Pierre 3.20), qui nous invite à nous convertir, et qui diffère de nous punir, est d’une autre espèce ; c’est un effet de sa miséricorde et de sa puissance infinie, qui ne précipite point sa vengeance, parce qu’il est toujours le maître de se venger quand il veut.
La patience des pauvres qui ne périra point (Psaumes 9.19). Et vous êtes ma patience et mon Dieu (Psaumes 70.5) : Tu es patientia mea, Domine. C’est encore autre chose : la patience, en cet endroit, signifie plutôt l’espérance, l’attente. L’espérance que le pauvre a mise en son Dieu ne sera pas vaine. Patientiarn habe in me, et omnia reddam tibi (Matthieu 28.26 Luc 18.7) : Ayez patience envers moi ; attendez-moi encore quelque temps ; faites-moi crédit pour quelques jours, et je vous payerai bien. Fructum afferunt in patientia (Luc 8.15) : Ils portent leur fruit avec patience : il faut attendre que le temps vienne.