Nos premiers pères après leur péché, s’étant aperçus de leur nudité, se firent des ceintures avec des feuilles de figuier cousues ensemble (Genèse 3.7-21). Mais peu de temps après Dieu leur donna des tuniques de peaux, et les en revêtit. Quelques anciens par ces tuniques de peaux ont entendu des écorces d’arbres. D’autres traduisent l’Hébreu par : Il leur fit des tuniques pour couvrir leurs peaux. Le Chaldéen : Il leur fit des habits d’honneur pour couvrir leur chair.
Moïse abandonne aux prêtres les peaux des victimes (Lévitique 7.8) ; et c’était un de leurs principaux revenus ; mais lorsque la victime s’offrait pour le péché du prêtre, la peau s’en brûlait hors du camp ou hors de la ville (Lévitique 4.11 ; 8.17 ; 9.11).
Les tentes anciennement étaient composées de peaux : (Habakuk 3.7), les tentes des Madianites : Pelles Salomonis (Cantique 1.4), les tentes du roi Salomon. L’arche du Seigneur était logée dans une tente couverte de peaux (2 Samuel 7.2). Le Psalmiste (Psaumes 103.2) compare le ciel à une vaste tente de peaux. Mes tentes ont été renversées tout d’un coup (Jérémie 4.20).
Les gens de campagne se revêtaient assez souvent d’habits de peaux (Lévitique 11.32 ; 13.48 ; 15.17) ; et on trouve les peaux dans les dénombrements des habits du peuple. Les prophètes et ceux qui faisaient profession d’une austérité particulière portaient des ceintures de cuir (2 Rois 1.8 Matthieu 3.4) ; Élie et saint Jean-Baptiste en portaient de cette sorte.
Les Philistins ayant été frappés de l’incommodité des hémorroïdes pour avoir enlevé l’arche du Seigneur, se firent des sièges de peaux (1 Samuel 5.9), apparemment pour s’asseoir plus mollement. Ce passage n’est ni dans l’Hébreu, ni dans le Chaldéen, ni dans un bon nombre d’éditions des Septante ; mais dans d’autres on le lit de même que dans la Vulgate.