Le repos était commandé aux Israélites le jour du sabbat, pour glorifier Dieu de ce qu’il s’était reposé après les six jours de la création. Voyez Sabbat.
Repos marque aussi une demeure tranquille, fixe et assurée. Vous accompagnerez vos frères, jusqu’à ce que le Seigneur leur ait donné un lieu de repos (Deutéronome 3.20) dans le pays dont ils vont faire la conquête. Et encore (Deutéronome 12.9) : Dieu ne vous a pas encore donné le repos ; vous n’êtes pas encore établis dans le pays que vous devez posséder. Et Noémie dit à Ruth (Ruth 3.1) : Je veux vous procurer un lieu de repos ; je songe à vous établir. Et David parlant de l’arche d’alliance qui, jusqu’à son temps, n’avait pas encore été placée dans un lieu fixe : Seigneur, levez-vous, et entrez dans le lieu de votre repos (Psaumes 131.5-14). Et l’Ecclésiastique : Ayez pitié de Jérusalem, qui est la ville de votre repos (Ecclésiaste 36.15).
Dans le sens moral et spirituel, requies signifie l’état de repos fixe et permanent des bienheureux dans l’éternité.
Saint Paul fait l’application de ce qui est dit de l’établissement des Israélites dans la terre promise au repos dont les saints doivent jouir dans le ciel (Psaumes 94.11) : Je leur ai juré dans ma colère qu’ils n’entreraient pas dans mon repos, dans la terre de Chanaan. Comme donc ils n’ont pu y entrer à cause de leur incrédulité, dit saint Paul (Hébreux 3.17-19 ; 4.1-3), craignons que nous ne les imitions ; car nous ne pouvons y entrer que par la foi et par une fidélité à pratiquer ses ordonnances.