On appelle de ce nom la partie la plus secrète et la plus intime du temple de Jérusalem, dans laquelle était l’arche d’alliance, et où nul autre que le grand prêtre n’entrait, et encore n’y entrait-il qu’une fois l’année au jour de l’expiation solennelle. On donnait le même nom de sanctuaire à la partie la plus sacrée du tabernacle qui fut dressé dans le désert, et qui suhsista encore quelque temps après la construction du temple. On nommait l’un et l’autre Sanctuarium, ou Sancta sanctorum. On peut voir la description du sanctuaire, et ses dimensions dans l’article de Tabernacle, et dans celui du temple de Jérusalem.
Quelquefois le nom de Sanctuaire se prend en général pour le temple ou pour le lieu saint, pour le lieu destiné au culte public du Seigneur. Il semble même que Moïse le mette pour la terre sainte (Exode 15.17). Et ailleurs (Lévitique 20.3) il dit que ceux qui offrent leurs enfants au dieu Moloch souillent le sanctuaire du Seigneur ; il défend au grand prêtre de sortir du temple pour faire le deuil de ses proches, de peur qu’il ne profane le sanctuaire du Seigneur (Lévitique 21.12), c’est-à-dire, le temple désigné par sa principale partie. On croit que le sanctuaire est quelquefois mis pour le ciel (Deutéronome 26.15). L’Hébreu : Regardez de la demeure de votre sanctuaire, du haut du ciel. [Voyez Sancta].
(Poins du). Voyez poids.