Les exemplaires grecs (Josué 15.48), mettent une ville nommée Saphir dans les montagnes de Juda ; mais l’Hébreu y lit Samir. Michée (Michée 1.11), parle aussi des habitants de Saphir. L’Hébreu : Passez dans un pays étranger, vous qui demeurez à Saphir. Mais peut-être que le prophète veut marquer par la la ville de Sephoris ou Séphora dans la Galilée. Eusèbe dit qu’il y a une ville du nom de Saphir entre Eleuthéropotis et Ascalon.
Pierre précieuse, qui porte aussi en hébreu le nom de saphir (Exode 28.18). Les Grecs et les Latins l’écrivent avec deux p, sapphirus. Il en est souvent parlé dans l’Écriture. Job (Job 28.6) dit qu’il y a des lieux dont les pierres sont des saphirs ; c’est-à-dire, que les saphirs sont communs dans certains pays. Pline dit que les meilleurs viennent de la Médie ; peut-être du pays des Sapires, ou de Séphar dont parle Moïse (Genèse 10.30). Le saphir oriental est de couleur d’un bleu céleste et bel azur ; d’où vient que les prophètes (Ézéchiel 1.26 ; 10.1) décrivent le trône de Dieu comme de couleur de saphir, c’est-à-dire, d’un bleu céleste azuré. Saphir ou schaphar, en hébreu, signifie aussi la beauté. Les Hébreux, pour exprimer la beauté et le prix des tables de Moïse et du bâton miraculeux de ce législateur, disent que l’un et l’autre étaient de saphir. Les Orientaux ont une estime extraordinaire pour cette pierre ; ceux qui en portent croient qu’elle est la source de leur bonheur.