Ou Thannim (Genèse 1.21) signifie en général de grands poissons, des monstres marins, des dragons. Moïse ayant jeté devant Pharaon la verge qu’il tenait en main, elle fut changée en dragon ; l’Hébreu (Exode 7.9), en thannim. Et ailleurs : Leur vin est un venin de thannim (Deutéronome 2.13). Nous croyons qu’il marque quelquefois le crocodile. Par exemple, dans le psaume (Psaumes 73.13) : Vous avez brisé la téle au dragon, au tannim ou thannim, et vous l’avez donné à manger aux peuples de Chus. Les Septante et même saint Jérôme traduisent quelquefois tannim par des sirènes [Voyez Sinèrus], supposant que ce terme signifie des monstres marins dont la figure tient de l’homme et du poisson. Voyez, par exemple (Job 30.29 ; Isaïe 34.13 ; 43.20), dans la version des Septante, et (Isaïe 23.22), dans la Vulgate. Dans un endroit, saint Jérôme rend thannim par lamioe, des sorcières, des magiciennes. Mais la version la plus ordinaire et la meilleure est, des dragons, des monstres marins.