Ou Arada, ou Arath, ou Adraa, ou Adar. Ville située au midi de la tribu de Juda et de la terre de Chanaan, dans l’Arabie-Pétrée. Les Israélites (Nombres 21.1) s’étant avancés vers la terre de Chanaan, le roi d’Arad s’opposa à leur passage, les vainquit et prit sur eux des dépouilles. Mais ceux-ci dévouèrent le pays de ce roi à l’anathème, et détruisirent ses villes lorsqu’ils se furent rendus maîtres du pays de Chanaan (Nombres 33.40). Arad fut rétablie ; et Eusèbe la met au voisinage de Cadès, à quatre milles de Malathis, et à vingt milles d’Hébron. Les Israélites, dans leur voyage du désert, étant partis de Sépher, vinrent à Arad, et de là à Macéloth, que je crois être la même que Malathis [D. Calmet confond Arad avec Arada ; il suit en cela le sentiment de Nicolas Sanson, qui s’était trompé. Arad était une ville royale, d’après ce que nous apprend Moïse dans les deux endroits indiqués, mais il ne nous dit pas ce qu’était Arada, au seul endroit (Nombres 33.24) où il en parle ; là eut lieu le vingt-unième campement des Israélites dans le désert. Encore suivant D. Calmet, Arad, qui était une ville capitale, était la même qu’Adar qu’il qualifie de village ; mais d’ailleurs, ces trois noms sont écrits si différemment dans l’Hébreu, qu’il n’est pas permis, ce semble, de les confondre Adar, Arad, Arada].