Ou Ramatha, ville d’où était Josèphe d’Arimathie, connue dans l’Évangile (Luc 23.52). Saint Jérôme la place entre Lydda et Joppé ; les nouveaux voyageurs parlent d’une ville de Ramatha, entre Joppé et Jérusalem, située sur une montagne. Le nom de Ramatha, d’où est formé Arimathie, signifie hauteur. Mais ce lieu est fort différent de Ramathaïm-Sophim, patrie de Samuel. Arimathie était au couchant de Jérusalem, et Rarnathaïen était au nord de la même ville dans les montagnes d’Éphraïm (1 Samuel 1.1). De plus, la route que Saül suivit eti cherchant les ânesses de son père, ne souffre pas que l’on place Ramathaïm au couchant de Jérusalem, comme il est aisé de s’en persuader en le suivant (1 Samuel 9.4, 6). Il partit de Gabaa ; de là il s’avança vers le nord dans les montagnes d’Éphraïm ; puis il tourna vers le couchant, alla à Salisa ou Baal-Salisa au couchant de Jérusalem. De là il vint dans la terre de Salim ou de Salem, c’est-à-dire, autour de Jérusalem ; et, s’avançant toujours vers l’orient, il parcourut la tribu de Benjamin ; et comme il voulait retourner vers Gabaa, il vint vers le nord dans la terre de Suph ou de Sophim, près de Ramathaïm-Sophim, où il parla à Samuel (Je pense que cette ville de Ramathaïm-Sophim, est la même que Rama, près de Béthel, à quatre lieues de Jérusalem). Au sortir de là, Samuel dit à Saül (1 Samuel 1, 1 Samuel 2, 1 Samuel 3) qu’en s’en retournant à Gabaa il trouverait deux hommes qui venaient de près de Bethléem du tombeau de Rachel, qui lui diraient que les ânesses de son père étaient retrouvées ; et qu’un peu plus loin il trouverait trois hommes qui allaient en pèlerinage à Betbel, et qu’enfin il arriverait à la hauteur qui était alors occupée par les Philistins, au-dessus de Gabaa, sa patrie. Il faut voir la carte géographique. [Voyez Rama ou Ramatha, et Ramla].