Les trois passages où se trouvoir ce mot (2 Rois 9.30 ; Jérémie 4.30 ; Ézéchiel 23.40), qui traduit l’hébreu pouk, font allusion au sulfure d’antimoine (latin stibium, grec stimmï), dont la poudre noire, appelée khôl en arabe, ainsi que diverses substances analogues, sert aux Orientales à se teindre cils, sourcils et paupières pour faire ressortir le brillant de leurs yeux ; d’où son nom antique de platyophtalmon, signifiant : grand œil. Le mot pouk entre dans le nom donné à la troisième fille de Job : (Job 42.14) Kéren-Happuc, signifiant : boîte de fard. Voir ce mot, Antimoine, et Arbrisseaux, 5.
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