Abaissement de la température au-dessous du point de congélation de l’eau (0°C).
Ce phénomène, par l’augmentation du volume de l’eau passant à l’état solide, provoque la mort des végétaux délicats, spécialement des bourgeons et des jeunes pampres, et même l’éclatement des rochers. Quant à la gelée blanche, elle est due au gel de la rosée (voir ce mot).
En Palestine, la gelée se produit pendant l’hiver non seulement sur les sommets, mais aussi, occasionnellement, dans les steppes désertiques à l’est du Jourdain, et même sur la crête médiane ; par exemple Jérusalem voit à peu près tous les ans un peu de glace, qui ne dure guère au cours de la journée. Ainsi s’expliquent les mentions du froid (Genèse 31.40), de la gelée (Jérémie 36.30), de la glace (Job 6.16 ; Psaumes 147.17 ; Siracide 43.20), traductions diverses du même mot hébreu (qèrakh), qui dans Ézéchiel 1.22 doit aussi désigner la glace, bien qu’on l’y traduise ordinairement par : cristal. Les Israélites connaissaient aussi le phénomène du givre (Exode 16.14 ; Job 38.29 ; Psaumes 147.16 ; Siracide 43.19), cristallisation en glace de la vapeur d’eau sur branches, vitres, etc. Voir Neige, Grêle.
Numérisation : Yves Petrakian