Résidu formant un dépôt dans le vin (voir ce mot) et qui lui communique un mauvais goût si on ne le transvase pas.
D’où les figures de l’Ancien Testament : les gens qui « reposent sur leur lie » se gâtent dans la tranquillité de l’indifférence (Jérémie 48.11 ; Sophonie 1.12) ; la « coupe à vider jusqu’à la lie » représente les châtiments de Dieu (Psaumes 75.9, cf. Ésaïe 51.17). L’expression « boire le calice jusqu’à la lie » est devenue proverbiale pour désigner un malheur à subir dans toute son étendue.
Numérisation : Yves Petrakian