(hébreu bétsâh, racine bits = blanc ; grec ôon)
Les oœufs d’oiseaux en général sont mentionnés (Deutéronome 22.6 ; Ésaïe 10.14) à propos des dangers que peuvent courir les nids (voir ce mot) ; les oœufs d’autruche (Job 39.17), à propos de leur prétendu abandon (voir Autruche) ; les oœufs d’aspic (Ésaïe 59.5), à propos des œuvres criminelles des méchants (voir Serpent) ; les oœufs de consommation courante en Galilée au temps de Jésus (Luc 11.12), à propos de l’enfant qui demande de bonnes choses à son père (voir Scorpion).
Dans Jérémie 17.11, verset difficile, l’hébreu n’a pas le mot : oœuf, mais simplement, d’après la traduction traditionnelle : « la perdrix couve sans avoir pondu » (voir Perdrix). Dans Job 6.6, les uns traduisent l’hébreu rîr khallâmoûth : blanc d’oœuf, les autres : sauce de pourpier, buglosse ou autre légume sans assaisonnement ; image du dégoût qu’éprouve Job soit de la fadeur des discours d’Éliphaz, soit de sa propre situation écœurante.
Numérisation : Yves Petrakian