L’hébreu a plusieurs mots pour les désigner : ôph le plus fréquent, comprend tous les volatiles en général (Genèse 1.21 ; Genèse 1.30, etc.) ; ayit (Genèse 15.11) etc. ; Version Synodale, oiseau de proie voir article tsippôr, plus spécialement applicable aux petits oiseaux (Genèse 7.14 etc.) ; baal kânâph, signifiant : possesseur d’ailes, Proverbes 1.17. D’après Genèse 1.21, les oiseaux furent créés le 5e jour en même temps que les grands monstres marins et les poissons (voir Création). L’Ancien Testament n’en mentionne qu’un très petit nombre d’espèces. La plupart figurent dans les listes alimentaires du Lévitique et du Deutéronome, qui les répartissent entre animaux purs et impurs. C’est que les Orientaux en général et les Juifs en particulier faisaient peu de cas des oiseaux. Ils abondaient cependant en Palestine. On en a catalogué plus de 350 espèces, dont chacune a d’innombrables représentants. Une quinzaine de ces espèces sont spéciales à la Palestine. Le climat chaud de la dépression jordanienne y attire aussi des variétés beaucoup plus méridionales. La Bible fait plusieurs allusions à leurs migrations, à leur vol rapide (Sagesse 5.11), à leur voracité (Marc 4.4), à leur chant (Cantique 2.12 ; Ecclésiaste 12.6 ; Sagesse 17.18), à leurs nids dans les branches (Ézéchiel 31.6 ; Matthieu 13.32), parfois aussi construits dans les sanctuaires où ils sont toujours respectés (Psaumes 84.4), à leur passage sur les idoles comme sur les buissons ; (Lettre de Jérémie 22,71) l’amitié qui disparaît est comparée à l’oiseau qui s’envole (Siracide 22.20 ; Siracide 27.19). Les oiseaux purs servant d’aliment, on les capturait à l’aide de filets ou de pièges (Jérémie 5.26 et suivant) ; les chasseurs israélites n’utilisaient ni le chien, comme les Égyptiens et les Assyriens, ni le faucon, comme d’autres Orientaux. Il y avait aussi des charmeurs. Voir Baruch 3.17 Palestine, paragraphe VII, et les articles aux divers noms d’oiseaux.
E. D.
Numérisation : Yves Petrakian