Autour du lac de Galilée très poissonneux, et où les poissons se trouvent quelquefois en bancs nombreux (cf. Luc 5.6 ; Jean 21.6), les pêcheries étaient prospères au temps de Jésus.
Les pêcheurs s’associaient volontiers (cf. Luc 5.7), comme aujourd’hui encore, où ceux de Tibériade constituent une corporation organisée. Il pouvait y avoir des patrons et des ouvriers (Marc 1.20). On usait de procédés variés pour capturer le poisson ; mais les plus communs étaient les divers genres de filets. On connaissait aussi la pêche à la ligne, avec hameçon, en Égypte (Ésaïe 19.8) et en Israël (Amos 4.2 ; Habakuk 1.15) ; d’après Matthieu 17.27, l’apôtre Pierre va jeter l’hameçon et pêcher un poisson ; mais il n’est pas dit si la corde de la ligne est tenue au bout d’une canne ou directement à la main. Job 40.20 évoque plaisamment l’impossibilité de la pêche à la ligne quand il s’agit d’un monstre comme le léviathan (crocodile ? dragon ?).
Un peu plus loin, il est fait dans le même sens une allusion à la pêche au harpon, encore pratiquée de nos jours (Job 41.7). Le tableau symbolique de Ézéchiel 29.4 montre le crocodile d’Égypte pris au crochet ; pourtant, les poissons restés attachés à ses écailles » seraient, pour certains auteurs, de l’espèce rémora (echeneis rémora), capable de se fixer par adhérence à de grands poissons comme les requins. Pour tous détails complémentaires, voir Poissons et Filet.
Numérisation : Yves Petrakian