Ce terme français désigne une série de descendants considérée dans la durée. Il traduit généralement le mot hébreu zera ou les mots grecs sperma, sporos, spora, qui tous signifient au propre : semence. Pour l’hébreu thôledôth (de yâlad = engendrer), voir Généalogie. La désignation d’Israël comme « la postérité d’Abraham » (Jean 8.33) se trouve plusieurs fois dans le Nouveau Testament, surtout dans les épîtres de saint Paul (Romains 11.1 ; 2 Corinthiens 11.23). Dans Galates 3.16 l’apôtre, citant Genèse 13.15 ; Genèse 17.8, tire argument du mot postérité : pour démontrer que la promesse faite à Abraham visait le Messie, il insiste sur la forme de zera, signifiant : postérité, au singulier, disant que ce singulier ne peut impliquer qu’une seule personne : Christ, et non pas tous les descendants d’Abraham. La démonstration n’est pas probante :
Voir Enfant.
Numérisation : Yves Petrakian