(hébreu bôhèn). Dans tous les passages de l’Ancien Testament où se trouvoir ce mot, il désigne tour à tour les pouces des mains et ceux des pieds, autrement dit les gros orteils. Dans Juges 1.6 et suivant est rapportée la mutilation barbare consistant à couper les pouces des mains et des pieds à des rois ou chefs ennemis vaincus, sans doute pour les rendre inaptes à la guerre et par là, en ces temps guerriers, impropres à la royauté.
Pour la consécration des prêtres et la purification des lépreux, l’officiant devait marquer de sang (et aussi d’huile pour les lépreux), après le lobe de l’oreille droite, le pouce droit et l’orteil droit (Exode 29.20 ; Lévitique 8.23 ; Lévitique 14.14 ; Lévitique 14.17 ; Lévitique 14.25 ; Lévitique 14.28) organes de l’audition, de l’activité et de la marche, ceux du côté droit étant réputés les meilleurs ; ce rite portait sur les extrémités du corps pour symboliser l’influence exercée sur la totalité de la personne. Voir Doigt, Main, Pied.
Numérisation : Yves Petrakian