Traduction un peu ambiguë du grec sêmeïon dans 2 Thessaloniciens 3.17. Quoique l’apôtre emploie ce terme aussitôt après avoir écrit son propre nom, Paul, à la fin de la phrase précédente, il ne s’agit pas de sa signature au sens ordinaire, mais d’un signe d’authenticité, que ses lecteurs doivent reconnaître dans l’écriture de la salutation tout entière, laquelle, dit-il, « est de ma propre main… c’est ainsi que j’écris » (cf. 1 Corinthiens 16.21 ; Colossiens 4.18). Cette attestation, la plus formelle de ses épîtres, a dû lui paraître une précaution nécessaire pour le cas où on lui attribuerait à Thessalonique une lettre apocryphe (2 Thessaloniciens 2.2).
Numérisation : Yves Petrakian