Siège royal (Exode 11.5 ; 1 Rois 2.12 ; Actes 12.21, etc. ; voir la description du trône de Salomon dans 1 Rois 10.18 ; 1 Rois 10.20 ; 2 Chroniques 9.17 ; 2 Chroniques 9.19) ; par extension, la dignité et l’autorité du roi (2 Samuel 7.16).
Le même terme hébreu désigne d’ailleurs le siège de tout haut dignitaire : prêtre (1 Samuel 1.9 ; 1 Samuel 4.13 ; 1 Samuel 4.18), général (Jérémie 1.15), juge ; voir (Ésaïe 9.5 ; Matthieu 19.28 ; Luc 22.30 ; Apocalypse 20.4) Siège.
Par une métaphore devenue assez usuelle encore aujourd’hui, Dieu est représenté assis sur un trône (Psaumes 9.8 ; Ésaïe 6.1 ; Apocalypse 3.21 ; Apocalypse 20.11 ; Apocalypse 21.5 etc.) ; le ciel même est son trône (Actes 7.49).
Le trône peut aussi représenter par extension le règne de Dieu (Hébreux 1.8 etc.).
Mais Dieu a donné au Christ le pouvoir de siéger sur son propre trône (Apocalypse 3.21 ; Matthieu 19.28) ou à sa droite (Hébreux 8.1 ; Hébreux 12.2). D’ailleurs, le trône est aussi l’emblème de la dignité messianique du Christ, descendant et successeur de David (Actes 2.30; Luc 1.32). Voir encore l’expression : trône de la grâce (Hébreux 4.16).
Dans Colossiens 1.16 et ailleurs, les « trônes » correspondent à une catégorie d’êtres célestes (cf. livre d’Hénoch) ; voir Domination.
Dans Apocalypse 2.13, le « trône de Satan » pourrait être une allusion à l’autel de Zeus qui commandait tous les cultes du pays, et symbolisait la puissance satanique du paganisme.
Numérisation : Yves Petrakian