Ce mot se trouve dans le récit chez Luc (Luc 5.19) de la guérison du paralytique de Capernaüm ; ses amis, montés sur le toit, le descendirent, littéralement « à travers les tuiles », c’est-à-dire après les aoir enlevées.
Luc, qui écrit pour des gens de l’empire, pense aux toits des maisons gréco-romaines, ordinairement couvertes de tuiles.
Mais la description plus précise de Marc, Juif de Palestine, parle de toit enlevé (Marc 2.4) et fait certainement allusion, avec plus d’exactitude, aux toits plats d’Orient, en terrasses faites de poutres de bois traversées de lattes, les intervalles étant remplis de roseaux, de paille, etc., et cette carcasse étant ensuite recouverte de quelques centimètres de terre et d’un plâtrage d’argile et de chaux. Il était facile, sans grands dégâts, de creuser un trou dans ces matériaux et d’écarter quelques lattes pour livrer passage au paralytique étendu sur son grabat.
Numérisation : Yves Petrakian