Un des états naturels de l’eau (voir ce mot).
Dans Genèse 2.6, le terme hébreu éd est très obscur (comme aussi dans Job 36.27) ; il est généralement traduit par : vapeur, mais on peut aussi comprendre : nuée, ou source. Le rapprochement avec l’assyrien édou, signifiant : crue, fait penser à la notion d’irrigation par crue d’une rivière ou inondation d’une nappe d’eau, expérience connue en Babylonie, plutôt qu’à celle de vapeur d’eau.
Dans Ésaïe 18.4, la vapeur de la rosée est désignée par âb, signifiant : nuage.
Dans Psaumes 148.8, Version Synodale rend par : vapeur le terme qitôr qui partout ailleurs désigne la fumée (Segond, Bible du Centenaire : brouillard).
Vapeur est le sens littéral de hèbèl (Proverbes 21.6), quelquefois traduit par souffle (Ésaïe 57.13) et presque toujours compris au sens dérivé de vanité (voir Vain, 1).
C’est cette même idée de l’éphémère qu’exprime le grec atmis dans Jacques 4.14. Dans Sagesse 7.25, ce terme compare la sagesse à un « souffle » de la puissance de Dieu.
Pour les passages où la vapeur est plus ou moins confondue (à tort) avec la fumée (Actes 2.19 ; Siracide 22.24 ; Siracide 43.4), voir Fumée.
Numérisation : Yves Petrakian