La balance des anciens Hébreux, comme celle des Égyptiens, etc., n’était autre que notre balance ordinaire, avec son fléau et ses plateaux retenus par des cordelettes à chacune de ses extrémités. À l’origine les poids étaient en pierre.
La balance est souvent mentionnée dans la Bible, soit au propre, soit au figuré (Job 6.2 ; Job 31.6 ; Psaumes 58.3 ; Psaumes 62.10 ; Ésaïe 40.12 ; Ésaïe 40.15 ; Ésaïe 46.6 ; Jérémie 32.10 ; Ézéchiel 5.1 etc.). L’image de Daniel 5.27 fait penser à la psychostasie égyptienne ou pesée de l’âme dans la balance des dieux, d’après le Livre des Morts.
Dans Apocalypse 6.5, la balance symbolise la disette : la nourriture est pesée à chacun.
Les prophètes, sages et législateurs d’Israël, insistent fréquemment sur la nécessité d’avoir des balances et des poids justes (Lévitique 19.36, cf. Deutéronome 25.13-16 ; Proverbes 11.1 ; Proverbes 16.11 ; Ézéchiel 45.10 ; Osée 12.8 ; Amos 8.5 ; Michée 6.11) ; Clément d’Alexandrie attribue cette défense à Jésus : « N’usez pas de fausses balances ! »
Numérisation : Yves Petrakian