(Exode 25.5 ; Exode 25.10 ; Exode 26.15 ; Exode 26.26 ; Exode 27.1 ; Exode 30.1 ; Exode 35.7 ; Exode 35.20 ; Exode 37.1 ; Exode 38.1 ; Deutéronome 10.3, etc.) Le bois employé dans la construction de l’arche, du propitiatoire, de la table, des autels de l’holocauste et des parfums, etc., est nommé ordinairement atsé chittim, et quand il est question des colonnes chittim tout court. Ostervald conservoir ce mot comme nom propre : sittim. Ésaïe 41.19 nomme ce bois chittâh On admet que le chittâh est un acacia, non pas le faux-acacia de nos régions, qui est un robinier, mais un arbre ou arbrisseau des pays chauds, famille des Légumineuses, sous-famille des Mimosoïdées : épineux ou non, à feuilles alternes dont le limbe est divisé en un grand nombre de folioles ou aplati en une lame verte (phyllode), à fleurs jaunes ou blanchâtres, à fruit en gousse de forme variable. On pense qu’il s’agit de l’atsé Seyal ou l’atsé arabica, grand arbre qui se déploie d’ordinaire en largeur, à l’écorce rougeâtre couverte d’épines géminées, à fleurs jaunes et odorantes groupées en épis et à feuilles doublement pennées. Le bois en est très dur, presque imputrescible et très léger. C’est le seul arbre de la péninsule du Sinaï qui puisse être employé pour la construction : son bois brun-jaune est estimé pour la fabrication des meubles ; il fournit, suivant les espèces, la gomme arabique, le cachou, des matières colorantes, etc.
Ch.-Ed. M.
Numérisation : Yves Petrakian