1 Bildad de Suach prit la parole et dit : 2 Puissance et terreur lui appartiennent, À lui qui fait régner la paix dans ses lieux élevés. 3 Peut-on compter ses troupes ? Sur qui ne se lève pas sa lumière ? 4 Comment un homme serait-il juste devant Dieu ? Comment celui qui est né de la femme serait-il pur ? 5 Voici, la lune elle-même n’est pas claire, Les étoiles ne sont pas pures à ses yeux ; 6 Combien moins l’homme, qui n’est qu’un ver, Le mortel, qui n’est qu’un vermisseau !
Le poète semble avoir l’intention de représenter la défaite des amis. Bildad prononce un discours d’une brièveté surprenante en même temps qu’assez insignifiant. Il ne fait que répéter ce qu’Éliphaz a dit déjà avec plus de talent (Job 4.17 et suivants ; Job 15.14 et suivants). Il parle pour qu’il ne soit pas dit qu’il se tait. Les pensées qu’il énonce sont justes, mais ne suffisent absolument pas à expliquer la situation tragique de Job.
Ses troupes… les étoiles, les anges, les éléments (éclairs, tempêtes).
Sa lumière : non pas la lumière du soleil, mais les rayons de sa majesté, de la vérité, de sa science.
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