Le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; ainsi est l’Église, où tous ont le même Esprit (12-14).
Dans le corps, comme dans l’Église, la diversité est aussi essentielle que l’unité (13-20).
Aucun membre n’a le droit de dire à l’autre : tu m’es inutile ; au contraire, les membres faibles sont nécessaires, les moins honorables sont le plus honorés, afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, que les membres aient soin les uns des autres et souffrent ou se réjouissent ensemble (21-26).
Application de l’image ; c’est là le corps de Christ, où Dieu a disposé les charges et les dons et où nul n’a le droit de prétendre à ce qu’il n’a pas reçu (27-31).
On attendait ici, comme point de comparaison : il en est de même de l’Église, qui est le corps de Christ. Au lieu de cela, l’apôtre met directement Christ, sans doute afin de montrer qu’il est un avec son Église, la tête de tous les membres dont il constitue ainsi l’indissoluble unité.