Pénétrés de la crainte du Seigneur, nous persuadons les hommes, ayant Dieu et vos propres consciences pour garants de notre sincérité ; nous ne nous recommandons point nous-mêmes, vous donnant plutôt sujet de vous glorifier de nous auprès de ceux qui se glorifient dans les apparences ; car quoi que nous fassions, nous n’avons en vue que Dieu et votre bien (11-13).
Le mobile de notre conduite, c’est la charité de Christ, qui est mort pour tous, afin que tous, morts à eux-mêmes, ne vivent plus que pour lui. Ainsi, nous ne connaissons plus personne selon la chair, ni les hommes, ni Christ lui-même (14-16).
Si donc un homme est en Christ, il est une nouvelle créature, tout en lui est renouvelé ; et tout cela vient de Dieu, qui était en Christ et qui nous a réconciliés avec lui et nous a confié le ministère de la réconciliation, par lequel nous prions les hommes d’être réconciliés avec Dieu (17-20).
La cause efficiente de cette réconciliation, c’est le sacrifice offert pour nos péchés et qui nous met en possession de la justice (21).
Grec : « Nous sommes manifestés à Dieu (qui connaît nos cœurs) ; j’espère que nous sommes aussi manifestés dans vos consciences ».