L’apôtre démontre son droit à recevoir son entretien des églises
Libre et apôtre, cette double dignité ne saurait être contestée à Paul, car il a vu le Seigneur et les chrétiens de Corinthe sont son ouvrage, le sceau de son apostolat (1-3).
De là, son droit à vivre aux dépens de l’Église, à être marié, comme d’autres de ses compagnons d’œuvre, à ne pas travailler de ses mains pour vivre (4-6).
Il prouve ce droit :
- par des exemples empruntés à la vie ordinaire (7)
- par la loi divine (8-10)
- par les biens spirituels qu’il répand et qui lui donnent droit aux biens temporels, auxquels pourtant il a renoncé pour l’amour de l’Évangile (11, 12)
- par les usages du service divin dans l’ancienne alliance (13)
- par l’ordre même du Seigneur (14)