Les épis arrachés
Les disciples, passant par un champ de blé le jour du sabbat, froissent des épis et en mangent pour apaiser leur faim. Accusé par les pharisiens d’avoir violé le sabbat, Jésus les justifie :
- par l’exemple de David mangeant, avec sa troupe, les pains de proposition ;
- par le service des sacrificateurs dans le temple au jour du sabbat ;
- en citant la Parole de Dieu, qui préfère la miséricorde au sacrifice ;
- en invoquant sa propre autorité sur le sabbat (1-8).
L’homme à la main sèche
Jésus se rend de là à la synagogue. Il s’y trouvait un homme ayant une main paralysée. Les pharisiens demandent à Jésus, afin de pouvoir l’accuser, s’il est permis de guérir le jour du sabbat. Il leur demande à son tour quel est celui d’entre eux qui ne retire sa brebis tombée dans une fosse le jour du sabbat ? Et il ne serait pas permis de faire du bien à un homme ! Alors il ordonne au malade d’étendre sa main et il le guérit. Les pharisiens, étant sortis, consultent pour le faire mourir (9-14).
Guérisons, interdiction de les publier, prophétie accomplie
Jésus, connaissant leurs desseins, se retire dans la solitude, suivi par la multitude, dont il guérit tous les malades. Il leur défend de proclamer ses œuvres, afin que soit accomplie la prophétie d’Ésaïe sur le bien-aimé de Dieu, sur sa douceur et sa tendre charité (15-21).