Commentaire biblique
Plan du commentaire biblique de 1 Thessaloniciens 4
Vie sainte ; amour fraternel ; ordre et travail
Paul prie ses frères, selon les commandements qu’il leur a donnés et selon la volonté de Dieu, de s’appliquer à la sainteté de la vie et, pour cela, d’éviter avant tout les passions impures auxquelles se livrent les païens (1-5).
Que nul ne fasse tort à son frère, car Dieu punit l’injustice et il appelle ses enfants à la sainteté ; agir autrement, c’est rejeter, non un homme, mais Dieu lui-même (6-8).
Quant à l’amour fraternel, vous êtes enseignés de Dieu lui-même, vous le pratiquez ; il ne s’agit que d’y faire des progrès (9,10).
Il faut encore s’appliquer à une vie paisible, laborieuse, honnête envers le monde, afin de se suffire à soi-même (11, 12).
Verset 1 Vie Sainte ; amour fraternel ; ordre et travail (1-12)
En son nom, dans sa communion et par son Esprit (2 Corinthiens 5.20 ).
L’apôtre met une grande solennité dans son langage, afin de rendre d’autant plus impressives les exhortations suivantes au sujet de la sanctification. Il sait le danger qu’il y a à connaître sans pratiquer et l’expérience lui a appris que les nouveaux convertis ne tirent pas, dès l’abord, toutes les conséquences sanctifiantes de la vérité évangélique.
Ces mots : comme aussi vous le faites (grec : « comme aussi vous marchez ») ont été omis à tort dans le texte reçu. C’est, de la part de l’apôtre, une manière délicate d’encourager ses frères à pratiquer ses enseignements et à persévérer ou à abonder dans une conduite qui est déjà la leur.
Verset 2 On voit par ces mots que, dès son premier séjour à Thessalonique, l’apôtre avait joint des préceptes moraux à l’exposition de la doctrine.
Tout prédicateur doit à la fois expliquer et appliquer la vérité. Mais toujours par le Seigneur Jésus , en son autorité, selon sa Parole et son Esprit. Hors de lui, même un apôtre n’aurait pas le droit de donner des préceptes et ces préceptes resteraient lettre morte.
Verset 4 Grec : « Son propre vase », qui renferme l’âme, qui est l’organe de l’âme, raison de le conserver pur (comparer 2 Corinthiens 4.7 ). D’autres interprètes veulent voir dans ce vase la femme mariée (1 Pierre 3.7 ) avec laquelle chaque mari doit vivre dans la sainteté et l’honneur , en ne cédant pas à « l’impudicité » (verset 3) et à la « passion de convoitise » (verset 5).
Ce sens n’est pas impossible, le premier est plus probable. La plupart des commentateurs l’adoptent.
Le verbe employé par l’apôtre signifie proprement non pas « posséder », mais, « gagner, acquérir » (Luc 21.19 , note).
Verset 5 Comparer sur ce premier point des recommandations de l’apôtre 1 Corinthiens 6.13-20 , notes.
Les mots passion de convoitise poursuivent l’impureté jusqu’à sa racine et la font envisager comme une force agissant dans l’homme naturel et qui doit être combattue pour que la convoitise ne devienne pas passion.
D’autres traduisent : « maladie de convoitise », expression figurée et d’une grande vérité, qui indique tout ce qu’il y a de moralement corrompu, d’insatiable, de capricieux dans les péchés de la chair.
Verset 6 Grec : « dans l’affaire ».
Plusieurs interprètes ont cru voir au verset 6 un développement du verset 5 et entendent ces mots du tort que l’on peut faire à un frère par le péché de l’adultère. Cette explication n’est point fondée ; les termes renferment évidemment l’idée d’une injustice faite dans les rapports ordinaires de la vie et en particulier dans les affaires du commerce. Thessalonique, avec son trafic si multiplié et étendu, pouvait offrir mainte tentation de cette nature. Les chrétiens devaient donner l’exemple de la plus scrupuleuse honnêteté.
Comparer verset 2, note.
Verset 7 Paul revient au principe qu’il a posé (verset 3), au grand motif qui, pour le chrétien, renferme et sanctionne tous les préceptes de la morale, la volonté de Dieu manifestée dans la vocation céleste adressée à ses enfants.
Ici le mot impureté est pris dans un sens général et signifie les injustices (verset 6) aussi bien que les péchés de la chair.
Verset 8 Grec : « Celui qui rejette », sans objet de ce verbe. On supplée ordinairement : ceci , ces préceptes ; nous est préférable, puisque l’apôtre dit ensuite : ne rejette pas un homme .
On ne peut exprimer en termes plus clairs l’autorité de la parole apostolique. Paul était fondé par le Seigneur lui-même à tenir ce langage (Luc 10.16 ).
Le texte reçu dit : « qui nous a aussi donné l’Esprit Saint ». D’après les autorités décisives, il faut lire vous et ainsi l’apôtre n’invoque pas seulement le témoignage du Saint-Esprit en lui et par lui, mais encore ce même témoignage dans le cœur de ses lecteurs, ce qui est conforme à ce qu’il leur a dit déjà (1 Thessaloniciens 2.13 ), que, pour eux, la parole de Paul était la Parole de Dieu attestée comme telle dans leur conscience (comparer aussi verset 9).
Ainsi, de toutes parts, se concentrent les rayons de la vérité et de l’autorité divines pour porter les âmes à l’obéissance.
Du reste, cette déclaration solennelle s’applique en premier lieu aux préceptes moraux que l’apôtre vient de rappeler et il montre par là leur importance pour la vie chrétienne.
Verset 10 La Parole de l’Évangile, vivante et efficace en eux, les a tellement liés les uns aux autres par l’amour , que des exhortations à cet égard leur sont devenues inutiles (comparer 1 Jean 2.20 ; 1 Jean 2.27 ).
Magnifique témoignage ! Toutefois, comme il faut qu’il y ait progrès en toutes choses, Paul exhorte ses frères à abonder de plus en plus en cet amour qui est l’âme de la vie chrétienne.
Le texte reçu porte : (verset 9) « Vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ». Cette leçon, qui est appuyée par un grand nombre de manuscrits et admise par Tischendorf, nous paraît renfermer une contradiction dans les termes et être une fausse imitation de 1 Thessaloniciens 5.1 .
Verset 12 Comparer sur ce point important de la vie chrétienne, où il paraît que les disciples de Thessalonique étaient en défaut, 2 Thessaloniciens 3.6-12 , note.
Au lieu de ce dernier mot : besoin de personne , Calvin, suivi par nos versions ordinaires, traduit : besoin de rien ; le grec permet les deux traductions. La première s’accorde mieux avec le contexte.
Verset 13
Paul ne veut pas laisser ses frères dans l’ignorance sur ce sujet important, afin qu’ils ne s’attristent pas au sujet de leurs morts ; le fondement certain de leur espérance, c’est la résurrection de Jésus-Christ, garant de la leur (13, 14).
À la venue du Seigneur, ceux qui vivront encore n’auront aucun avantage sur les morts ; mais, au signal divin, ceux-ci ressusciteront d’abord, puis les vivants seront réunis au Seigneur et tous seront avec lui pour toujours : telle est la grande consolation des chrétiens (15-18).
La résurrection des morts, la venue du Seigneur (13-18)
Grec : « Que vous ignoriez ». Il s’agit, non d’une négation de la résurrection des morts, comme Paul la trouvait à Corinthe et qui l’obligeait à prouver cette doctrine (1 Corinthiens 15), mais simplement d’un manque de lumières, bien naturel chez des chrétiens qui n’avaient joui que quelques semaines des instructions apostoliques (Introduction).
Leurs vues sur la résurrection étaient obscures ; leur foi, sur ce point, chancelante ; ils rattachaient toutes leurs espérances d’avenir au retour de Christ, au rétablissement de son règne ; mais ils ne savaient pas bien comment y auraient part ceux qu’ils voyaient mourir avant cette grande consommation de toutes choses. De là, pour eux, une tristesse très naturelle (verset 13), et le but de l’apôtre, dans l’instruction qui suit, est de leur offrir une vraie consolation (verset 18).
C’est-à-dire les morts. C’est bien à tort que la version d’Ostervald et d’autres ne conservent pas cette douce image. Pour le chrétien la mort est un sommeil qui sera suivi du réveil et sera comme un repos après le travail et la fatigue du jour (1 Thessaloniciens 4.15 ; Matthieu 9.24 ; Jean 11.11 ; Actes 7.60 ; 1 Corinthiens 15.20 ).
Point d’espérance de la vie éternelle. Ces autres sont les païens et tous ceux qui sont dans l’ignorance ou le doute au sujet de la résurrection (verset 18, note).
Verset 14 Quel est le fondement de notre foi en la résurrection ? Voilà ce que les Thessaloniciens, ce que tous les croyants doivent clairement connaître.
Ce fondement, c’est la mort et la résurrection de Jésus , par lesquelles il a vaincu le péché et la mort (1 Corinthiens 15.3 et suivants). Pour être consolés et pour pouvoir espérer au sujet de leurs morts, les Thessaloniciens devaient seulement être bien fondés dans la foi (si nous croyons ) en Christ, comme en leur Sauveur et avoir la certitude que, quoi qu’il arriverait, il était leur vie .
Ceux qui, par cette foi, sont devenus un avec Christ, Dieu les ramènera aussi par Jésus avec lui (Romains 8.11 ), mot qui renferme non seulement la certitude de la résurrection , mais encore de la réunion éternelle avec lui et avec tous ses rachetés.
Quelques interprètes ont prétendu qu’il fallait traduire : « ceux qui sont endormis en Jésus », ou par Jésus, pour lui, comme les martyrs, au lieu de rapporter « par Jésus » au verbe : « ramènera ». La phrase grecque ne se prête pas à cette construction. Sans doute l’apôtre ne suppose une résurrection bienheureuse que pour ceux qui sont morts dans la foi en Jésus (verset 16) ; mais ici, il ne s’occupe que de l’acte tout-puissant de la résurrection, qu’il attribue, ainsi que le fait toute l’Écriture, au Fils de Dieu (Jean 5.21-28 ; Jean 6.39 ; Jean 6.54 ; 2 Corinthiens 4.14 ; Philippiens 3.21 ).
Verset 15 Quelle est cette parole du Seigneur , sur laquelle Paul fonde l’instruction qui va suivre ? Est-ce Matthieu 24.31 ? Ou une autre parole de Jésus, qui lui était parvenue par tradition, comme le pense Calvin (comparez, par exemple, Actes 20.35 ) ? Ou l’une des révélations que Paul avait reçues directement du Seigneur (comparez 1 Corinthiens 7.10-12 , 1 Corinthiens 7.25 ; 1 Corinthiens 11.23 ; Galates 1.12 ) ? ou enfin simplement la Parole du Seigneur que Paul annonçait en ceci, comme dans tout son enseignement ?
Les opinions peuvent varier sur ces suppositions ; mais, au fond, la déclaration de l’apôtre reste la même : ce qu’il va nous apprendre sur les scènes futures du jour de Christ est la Parole du Seigneur.
Nous les vivants qui sommes laissés pour la venue du Seigneur ,…à prendre ces paroles dans leur sens le plus simple, elles signifient que Paul attendait la venue du Seigneur comme imminente et supposait qu’elle le trouverait encore au nombre des vivants. L’événement n’a point confirmé cette prévision.
Certains exégètes modernes font grand état de l’erreur que l’apôtre aurait commise en ceci. Pour éluder la difficulté et sauvegarder l’autorité de la parole apostolique, faut-il admettre avec plusieurs commentateurs que, quand l’apôtre dit nous , il parle dans un sens communicatif , comme s’il disait : les hommes, ceux qui vivront ? Non, cela est forcé et l’exégèse ne doit jamais recourir à des expédients.
Il faut encore moins supposer, avec Calvin, que Paul, tout en sachant par quelque révélation spéciale que Christ ne viendrait pas de si tôt, enseignait cependant son retour prochain pour que les fidèles fussent prêts à toute heure. Non, il faut simplement tenir compte de l’état d’esprit des premiers disciples et des conditions dans lesquelles se posait à eux la question du retour de Christ ? Leur Maître avait positivement refusé de répondre à leurs demandes sur l’époque de sa venue et avait voulu les laisser dans une complète incertitude (Marc 13.32 ; Actes 1.7 ).
Ce n’était qu’à cette condition que l’esprit d’attente, de vigilance, de prière, si nécessaire à la vie des fidèles ici-bas, pouvait exercer sur eux, dès l’origine, sa puissante et salutaire influence morale (Luc 12.35-40 ; Matthieu 24.42-51 ; Matthieu 25.13 ).
Après ce refus de toute révélation, d’une part et ces solennels avertissements, de l’autre, les disciples devaient, pour obéir à Jésus, l’attendre chaque jour et nous le devons comme eux, au lieu d’imiter tant de chrétiens légers qui disent avec le mauvais serviteur : « Mon maître tarde à venir » (Matthieu 24.48 ), et en prennent occasion d’oublier la vigilance et de négliger leur devoir. Aussi, est-ce dans cette disposition d’esprit que nous trouvons tous les serviteurs de Christ (1 Corinthiens 15.51 , note ; 1 Pierre 4.7 ; 1 Jean 2.18 ; Jacques 5.8 ).
Il faut même reconnaître franchement que toute l’Église primitive attendait le retour imminent du Seigneur, selon ses enseignements : « Veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure ».
Le langage de Paul dans notre passage ne dit pas autre chose. Il n’enseigne pas que lui et ses lecteurs vivront au retour de Christ ; il en suppose la possibilité et il le devait. Ce qui vient d’être indiqué était tellement sa pensée, qu’il prend le plus grand soin, ici même (1 Thessaloniciens 5.1 suivants), de proclamer, dans les termes exprès dont s’était servi Jésus-Christ, la complète incertitude, le redoutable inattendu de l’apparition du Souverain Juge (comparer 2 Thessaloniciens 2.1 suivants).
Au reste, le but de l’apôtre est de rassurer ses lecteurs au sujet de ceux qui dorment , en leur déclarant qu’ils n’auront aucun désavantage relativement aux vivants , puisque, par une glorieuse résurrection, le Seigneur les ramènera avec lui et tous ses rachetés (versets 16 et 17), sans que les uns « devancent » les autres.
Verset 16 Ou cri de commandement , image empruntée au commandement d’une armée, ou au signal donné à des matelots de lever l’ancre pour la manœuvre. Comme au signal et au commandement d’un général toute son armée s’ébranle et obéit, ainsi l’innombrable armée des rachetés se lèvera à la voix toute-puissante de son Chef (comparer Matthieu 24.30 ; Matthieu 24.31 ).
La voix d’un archange , la trompette de Dieu , désignent ce que l’apôtre a appelé le signal du commandement .
L’archange suppose la présence et l’action de l’armée céleste, de ces « esprits administrateurs » (Hébreux 1.14 ) qui prennent part à l’accomplissement glorieux du règne du Sauveur, comme ils ont pris part à tous les événements importants de sa vie sur la terre (Luc 1.11 ; Luc 2.9-15 ; Luc 22.43 ; Luc 24.4 ; Actes 1.10 ).
Jésus lui-même fait constamment intervenir les anges dans les grandes scènes de sa venue (Matthieu 13.39-41 ; Matthieu 13.49 ; Matthieu 16.27 ; Matthieu 25.31 ; comparez 2 Thessaloniciens 1.7 ).
Au-dessus de ce monde visible et de notre humanité déchue, la pensée s’arrête avec bonheur sur ce royaume de la lumière habité par des esprits purs et bienheureux, qui ne sont point indifférents à nos intérêts éternels, mais prennent au contraire une vive part au salut d’un monde pécheur (Luc 15.10 ).
Le rétablissement de l’harmonie et de la sainteté dans notre humanité sauvée est pour toute la création intelligente et douée d’amour, comme une fête par laquelle Dieu est glorifié à ses yeux (Éphésiens 3.10 , note). Aussi, bien que ces descriptions des scènes du jour de Christ ne puissent nous en donner qu’une idée très faible et incomplète, il faut se garder de n’y voir que des images sans réalité.
Voir 1 Corinthiens 15.51-53 , note.
Il ne s’agit point ici d’une première résurrection qui serait suivie d’une seconde ; le contraste établi par l’apôtre n’est pas entre ceux qui sont morts en Christ et les infidèles, mais bien entre ces morts en Christ et ceux qui vivront à sa venue (verset 17). Paul veut dire, pour la consolation de ses lecteurs : « nous ne devancerons point ceux qui dorment » (verset 15), mais avant la réunion de tous pour aller au-devant du Seigneur, Christ aura brisé les liens de la mort pour ses rachetés qui y étaient retenus.
Verset 17 Cette ascension des rachetés vivant encore sur la terre au retour du Seigneur, suppose la transmutation de leurs corps, déjà glorifiés (1 Corinthiens 15.51 ; 1 Corinthiens 15.52 ), et affranchis par là même des lois physiques de la pesanteur, tel qu’était le corps de Christ lors de son ascension (comparer Philippiens 3.21 ).
Cette transformation, par laquelle le corps mortel et corruptible sera revêtu d’immortalité et d’incorruptibilité, sera, pour les vivants, de même nature que la résurrection glorieuse pour les morts en Christ (comparer 2 Corinthiens 5.4 ).
Quand l’apôtre dit : « au-devant du Seigneur, en l’air », il ne veut point dire que là sera le lieu où ils resteront avec le Seigneur , mais seulement qu’ils s’élèveront au-devant de lui, s’uniront à lui, d’une manière visible, pour se rendre avec lui dans le séjour de sa gloire (verset 18, note).
Verset 18 Ces paroles , c’est toute l’instruction qui précède sur notre dernière fin, mais particulièrement ces mots : ainsi nous serons toujours avec le Seigneur .
C’est là, pour quiconque aime le Seigneur Jésus, la souveraine consolation, l’espérance ineffable par laquelle le Sauveur encourageait déjà ses disciples qu’il laissait attristes de son départ. Jean 14.3 ; Jean 17.24 ; comparez 1 Jean 3.2 .
Quelles que soient les obscurités qui subsistent encore pour nous sur le monde invisible et sur le rétablissement final du règne du Sauveur, ce seul fait, être avec le Seigneur, suffit parfaitement à la foi, à l’espérance, à la consolation, soit pour nous-mêmes, soit au sujet de ceux qui nous ont devancés, nous étant enlevés par la mort (verset 13).
En effet, là où est le Seigneur, là il n’y a plus ni péché, ni mort, ni souffrance, mais plénitude de la vie, de la paix, de la gloire ; la présence du Sauveur, la communion parfaite avec Dieu, c’est le ciel. Une telle espérance détache le cœur de la terre et des choses visibles pour l’élever, avec toute la puissance de ses affections, vers Celui que nous attendons des cieux (Philippiens 3.20 ; Philippiens 3.21 ).