Troisième partie du discours d’Élihu (chapitre 35)
Élihu prend pour point de départ une assertion de Job, versets 2 et 3, qui a déjà été indiquée (Job 24.9), mais qu’il ne réfute qu’ici. Il montre que chacun se ressent, soit en bien, soit en mal, de sa conduite (versets 1 à 8). S’il paraît parfois en être autrement, c’est qu’il y a des lacunes dans la piété (versets 9 à 16).
Et à tes amis avec toi : car ils n’ont pas été convainquants lorsqu’ils ont touché ce point (Job 22.2). Voir Job 32.3 ; Job 32.12.
Le mal nuit, Mais à qui ? (5-8)
Il suffit de regarder le ciel, tellement élevé au-dessus de nos têtes, pour comprendre que Dieu, qui y habite, ne peut être affecté par nos agissements. Ni le mal, ni le bien que nous faisons, n’influe sur Dieu. C’est donc nous-mêmes qui recueillons les fruits de notre conduite.
Ici Élihu se fait à lui-même une objection (verset 9) : Oui ! La méchanceté de l’homme nuit à l’homme et n’affecte pas Dieu. Mais souvent elle nuit aux voisins du coupable plutôt qu’au coupable lui-même. De là tant de plaintes ! Et ces plaintes, Dieu ne semble pas les entendre.
Réponse : Quand on souffre, on sait bien crier à Dieu pour avoir du secours, mais on ne songe pas à se demander ce que Dieu a voulu nous dire par ces souffrances.
Qui donne… Dieu, même au milieu de la nuit, c’est-à-dire de la plus profonde affliction, vient à notre secours quand nous nous sommes humiliés et change nos soupirs en chants de délivrance.
Plus que les animaux sauvages. Nous avons reçu de Dieu une âme capable, de le connaître et de comprendre le but qu’il se propose dans toutes ses dispensations à notre égard.
Que tu ne le vois pas, c’est-à-dire que tu ne comprends pas la manière dont il dirige ta vie.
Ta cause est devant lui : n’en est pas moins devant lui. Au lieu de te décourager, sache que ta plainte est montée jusqu’à lui.
Ne punit pas, assez tôt, au gré, de Job.