L’aveuglement du méchant et les privilèges du fidèle
1 Au maître chantre. Du serviteur de l’Éternel, de David. 2 Un souffle de l’esprit de rébellion pénètre le cœur du méchant. Point de crainte de Dieu devant ses yeux !… 3 Car il se flatte lui-même à ses propres yeux, Jusqu’à ce que soit trouvée son iniquité, Jusqu’à ce qu’elle apparaisse haïssable. 4 Les paroles de sa bouche sont fausseté et mensonge, Il a rompu avec la sagesse et le bien. 5 Il médite l’injustice sur sa couche, Il se tient sur un chemin qui n’est pas bon, Il n’a pas le mal en horreur. 6 Éternel, ta bonté atteint jusqu’aux cieux, Et ta fidélité jusqu’aux nues. 7 Ta justice est comme les montagnes de Dieu, Tes jugements sont un abîme profond, Tu conserves, ô Éternel, les hommes et les bêtes. 8 Combien est précieuse ta bonté, Ô Dieu ! Aussi les fils des hommes cherchent-ils leur refuge à l’ombre de tes ailes. 9 Ils se rassasient de la graisse de ta maison, Et tu les abreuves au fleuve de tes délices ; 10 Car la source de la vie est auprès de toi, Et c’est dans ta lumière que nous voyons la lumière. 11 Conserve ta bonté à ceux qui te connaissent, Et ta justice à ceux qui sont droits de cœur. 12 Que le pied de l’orgueilleux ne s’avance par sur moi, Et que la main des méchants ne me chasse pas ! 13 Voilà les ouvriers d’iniquité qui tombent ! Ils sont renversés et ne peuvent pas se relever.