Vous revenez à la loi et vous ne comprenez pas l’histoire de l’Ancien Testament ? Voici ce qui est écrit : Abraham eut deux fils de deux femmes différentes : l’une, Agar, était l’esclave ; l’autre, la femme libre. L’une, semblable à ce Sinaï de la loi et à cette Jérusalem déchue, n’enfante que des esclaves ; l’autre, image de la Jérusalem d’en haut, de l’Église de Dieu qui est libre, enfante des fils libres et c’est là notre mère (21-26).
De là, la sainte joie de celle qui était stérile et délaissée et qui a de nombreux enfants. Comme Isaac, nous descendons d’elle ; en vain les enfants de l’esclave nous haïssent, elle est chassée et nous, nous sommes les enfants de la femme libre (27-31).
L’apôtre reprend ici son argumentation interrompue au verset 12. Il emploie le mot loi dans son sens le plus général, appliqué à tout l’Ancien Testament. Il est vrai que le fait de l’histoire sacrée qu’il va citer doit lui servir à caractériser la loi proprement dite.