Verset à verset Double colonne
Introduction
Signature ; titres d’un apôtre appelé directement par une vocation divine ; adresse de l’épître (1, 2).
Vœu apostolique : Grâce et paix de la part de Dieu et de Jésus-Christ qui nous a sauvés. Gloire à Dieu (3-5).
Cette salutation renferme déjà en abrégé la double pensée de toute l’épître, qui est d’établir l’autorité apostolique de l’auteur contre ceux qui la niaient ou la rabaissaient et surtout de remettre dans tout son jour la doctrine de la rédemption du pécheur parfaitement accomplie par Jésus-Christ et reçue par la foi seule. Relativement à la première de ces pensées, il importait infiniment à Paul, non dans l’intérêt de sa personne ou de sa gloire, mais dans celui de la vérité, qu’il avait prêchée aux Galates, de déclarer dès l’abord que son apostolat ne provenait des hommes ni immédiatement ni médiatement (Ni de la part, ni par ; comparez versets 11 et 12). Les deux termes dont il se sert pour cela signifient, l’un, que cet apostolat, en soi, n’est point d’origine ou d’institution humaine ; l’autre, qu’il ne l’a point reçu, lui, de la main d’aucun homme. Par le premier de ces termes, il oppose son autorité à celle des faux docteurs qui s’attribuaient à eux-mêmes une mission tout humaine ; par le second, il l’oppose à celle d’évangélistes fidèles, instruits et envoyés par d’autres apôtres, tels que Timothée, Tite, Luc, etc., dont l’autorité dans l’Église était inférieure à celle des douze apôtres de Jésus-Christ. Tels sont encore aujourd’hui tous les pasteurs, dont la charge dans l’Église est bien d’institution divine, mais dont l’instruction et la vocation ont lieu par le moyen des hommes.
Après avoir nié, Paul affirme ; à cette autorisation humaine, qu’il récuse, il oppose l’autorisation divine, à laquelle il en appelle exclusivement. Il est apôtre, envoyé par Jésus-Christ qui lui a conféré directement sa mission et par Dieu le Père, origine éternelle de toutes choses. L’apôtre ajoute encore : qui l’a ressuscité d’entre les morts, afin de bien établir que sa vocation à l’apostolat par Christ était revêtue de l’autorité de Dieu même. En ressuscitant Jésus d’entre les morts, Dieu l’a déclaré son Fils avec puissance (Romains 1.4) et lui a délégué ses pouvoirs, de sorte qu’un appel adressé par Jésus-Christ est un appel de Dieu. Et, de fait, c’est par Christ ressuscité que Paul fut appelé.
Calvin pense que l’apôtre oppose cette idée de la résurrection de Christ (déjà glorifié lorsqu’il l’a appelé) à ceux qui lui reprochaient de n’avoir pas été témoin de sa vie terrestre. Olshausen l’applique à la puissance de résurrection et de vie par laquelle Paul a été renouvelé pour son apostolat.
Luther la rapporte au but général de l’épître, qui combat la propre justice.
Celui, dit-il, qui croit en Christ mort pour nous, meurt aussi au péché ; celui qui croit en Christ ressuscité, se relève de la mort par la puissance de la même foi, il vit en Christ et Christ en lui.
Il est douteux que l’apôtre anticipe déjà ici sur ces pensées.
Ses compagnons d’œuvre et tous les frères qui l’entouraient et qui, en pleine communion d’esprit avec lui, appuyaient son témoignage contre les faux docteurs.
Voir Romains 1.7 note.
Rappeler, dès l’abord, le grand fait de la rédemption, ce moyen unique du salut, c’était déjà réfuter les erreurs que l’apôtre allait combattre.
Le but final qu’avait le Sauveur en se donnant pour nos péchés, c’est-à-dire en sacrifice expiatoire (1 Timothée 2.6 ; 1 Timothée 2.14), était de nous retirer (Grec : « arracher » ) de ce présent siècle mauvais ; le premier de ces actes désigne la rédemption accomplie sur le Calvaire, le second la rédemption ou délivrance qui s’opère chaque jour dans les croyants par la régénération. Ces deux actes de la grâce, bien que distincts, sont toujours inséparablement unis dans l’Écriture ; et, en effet, l’un produit l’autre en tous ceux qui s’attachent au Sauveur par une foi vivante.
Le présent siècle mauvais est l’économie actuelle, l’état présent de l’humanité déchue de Dieu et où règne le péché, en opposition au « siècle à venir » où cette domination du péché aura été anéantie. Par le double acte de rédemption dont parle ici l’apôtre, les rachetés de Christ sont, dès ici-bas, arrachés à l’un de ces « siècles » et mis en communion vivante avec l’autre, qu’ils possèdent en espérance.
Ces mots ne signifient point que Jésus-Christ ait été contraint par la volonté de Dieu de se donner pour nous ; il a offert son grand sacrifice par amour, comme Dieu a livré son Fils unique par amour. Mais Paul veut rappeler que toute l’œuvre du Sauveur a été accomplie en conformité avec la volonté de Dieu et il donne ainsi une sanction souveraine à la doctrine qu’il va exposer, celle du salut de l’homme uniquement par la foi en ce sacrifice expiatoire, à l’exclusion de toute justice par les œuvres de la loi.
Une telle parole de profonde adoration est toujours bien placée dans la bouche du chrétien qui prononce le nom trois fois saint de Dieu son Père : combien plus, lorsqu’il se rappelle que ce Dieu de miséricorde l’a sauvé de la ruine éternelle par son Fils bien-aimé.
Quoi ! Vous avez pu sitôt vous laisser détourner du Dieu qui vous a appelés par grâce, admettre un autre évangile qui n’en est pas un, vous laisser troubler par des gens qui veulent détruire l’Évangile de Christ (6, 7) !
Mais anathème sur quiconque vous annonce un évangile contraire à celui que vous avez reçu ! En parlant ainsi, cherché-je encore, comme on m’en accuse, à plaire aux hommes ? (8-10).
L’apôtre, comme un homme tout rempli d’une grande et sérieuse pensée, entre brusquement en matière et exprime un douloureux étonnement de la chute des Galates (comparer Galates 5.7).
En effet, aux yeux de Paul et de toute l’Écriture, l’Évangile n’est point une simple doctrine, une opinion ; il est un fait divin, une œuvre de Dieu, par laquelle Dieu réconcilie l’homme avec lui. Quiconque se détourne de cet Évangile ou le dénature par ses propres vues, abandonne Dieu, qui l’avait appelé et déjà attiré à lui par la puissance de sa parole. Cet appel efficace rend le pécheur participant de la grâce de Christ ; les Galates, séduits par de faux docteurs et cherchant leur justice dans les œuvres de la loi, retombaient de cette grâce sous « la malédiction » (Galates 3.10).
L’apôtre parle ici au présent : Vous vous détournez, ou plutôt « vous êtes transportés » à un autre Évangile, par où il veut désigner cet acte de séduction comme étant encore en voie d’accomplissement et ainsi il adoucit son reproche et exprime charitablement l’espoir que les Galates peuvent être ramenés à la vérité.
Selon la version que nous conservons ici, l’apôtre, après avoir nommé un autre évangile, ajoute aussitôt : qui n’est point un autre, qui n’est point un évangile, puisqu’il n’y en a qu’un seul. Mais on peut aussi traduire toute la phrase ainsi : « Je m’étonne que vous soyez si promptement transférés de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, vers un autre Évangile ; ce qui n’est pas autre chose, sinon qu’il y a quelques-uns qui vous troublent, etc ».
Ainsi l’apôtre n’a pas plutôt exprimé son étonnement, qu’il se hâte de désigner les faux docteurs comme la cause de la chute des Galates. Par là il tempère les reproches qu’il adresse à ces derniers et prépare le lecteur aux sévères paroles qu’il va prononcer contre les premiers. Telle est l’interprétation de Calvin, de Olshausen et d’autres.
Renverser l’Évangile n’était peut-être pas l’intention de tous les faux docteurs, mais qu’ils le voulussent ou non, tel était le résultat de leurs erreurs (Galates 2.21).
L’Évangile de Christ ne signifie pas que Christ en est l’auteur, mais l’objet, le contenu.
C’est-à-dire exclu de l’Église de Dieu, maudit, en exécration (Romains 9.3, note ; 1 Corinthiens 16.22). Comme Romains 9.3, Paul, en admettant que lui-même ou un ange de Dieu pût annoncer un autre Évangile, suppose une chose impossible, afin de rendre sa pensée plus absolue (comparer 1 Corinthiens 13.1).
Son indignation paraît d’autant plus effrayante qu’elle lui fait retourner l’imprécation contre lui-même.
Grec : « Je vous l’ai déjà dit auparavant ; » où ? Quelques-uns répondent : ici même (verset 8). D’autres pensent que c’était auparavant, lors de son second séjour en Galatie, où certains symptômes pouvaient lui faire prévoir ce qui arriverait.
Maintenant il répète ce jugement en présence du fait accompli. La répétition n’en a que plus de force. Il est impossible, en effet, d’exprimer d’une manière plus énergique et plus pénétrante l’absolue certitude et l’absolue autorité de l’Évangile annoncé par l’apôtre.
Pour parler comme Paul le fait ici, il faut avoir, non seulement une conviction profonde de la divinité du christianisme, mais la certitude de l’avoir reçu par une révélation personnelle et d’avoir été élevé au-dessus de toute erreur dans l’exposition qu’on en a faite.
Un docteur infaillible peut seul tenir ce langage ; tout autre, même instruit et établi par Paul, n’aura qu’une intelligence incomplète de l’Évangile et devra admettre que tel de ses frères peut l’avoir compris et le prêcher mieux que lui. Aussi l’apôtre sent-il fort bien qu’il vient de prendre dans l’Église de Dieu une position telle qu’il faut la justifier ; et c’est ce qu’il fait dans les versets qui suivent.
Grec : « Persuadé-je les hommes ou Dieu ? »
Persuader a ici le sens de se concilier, gagner pour sa cause et cette question : persuadéje ? signifie à peu près la même chose que la suivante : cherché-je à plaire ? Ce maintenant reprend celui du verset 9 ; là se trouve la réponse péremptoire à la question que Paul pose ici.
En effet, les terribles paroles qui précédent, si propres à provoquer l’animadversion de tout homme non soumis à l’Évangile, prouvent abondamment que tout, dans son ministère et dans sa prédication, est de Dieu et qu’il est bien éloigné de vouloir plaire aux hommes, de rechercher leur faveur, comme on le lui reprochait. Il est probable, en effet, que ses adversaires l’accusaient de rechercher la faveur des hommes en les déchargeant du joug de la loi.
« Si je plaisais encore… » il y avait eu un temps où Paul plaisait aux hommes : c’est quand il vivait en pharisien. Comparer sur la pensée elle-même, Romains 15.1-3, où elle est présentée plus complète et sous ses deux faces opposées en apparence.
La déclaration solennelle du verset 11 n’a pas pour but d’établir que l’Évangile, en soi, n’est pas d’origine humaine ; personne dans les Églises de Galatie n’en niait la divinité ; mais Paul, afin de justifier l’autorité absolue qu’il vient d’assumer (versets 8 et 9), tient à protester que l’Évangile annoncé par lui ne lui venait d’aucun homme. Il explique clairement sa pensée à cet égard (verset 12), comme il l’avait déjà fait dès les premiers mots de sa lettre (verset 1).
Il n’a point reçu l’apostolat de l’Évangile par l’autorité d’un homme, il n’a pas même été enseigné (ainsi porte le grec) par les hommes, mais directement par une révélation de Jésus-Christ. Cette expression désigne en premier lieu l’apparition du Sauveur à Saul de Tarse sur le chemin de Damas (Actes 9.3 et suivants ; Actes 22.6 et suivants ; verset 15 et suivants) ; car à cette apparition remontent non seulement la conversion de Paul et sa mission apostolique, mais le contenu tout entier de son enseignement, de sa prédication.
En se montrant dans sa gloire céleste à celui qui le persécutait comme un imposteur, Jésus l’avait convaincu de l’erreur dans laquelle il était et de la fausseté de ce système juif et pharisaïque dont il s’était fait l’ardent défenseur. Son apparition jeta Saul de Tarse dans une crise morale dans laquelle son vieil homme reçut le coup de mort pour céder la place à un homme nouveau. Cette transformation morale eut pour conséquence une transformation complète de ses idées ; elle produisit cet Évangile que Paul devait prêcher et qui dans ses grands traits et dans ses caractères distinctifs porte la marque de la soudaine et radicale conversion de l’apôtre.
Impuissance du régime légal pour sauver l’homme, gratuité du salut, fin de l’économie mosaïque par l’avènement du salut messianique, divinité du Messie, destination universelle de son œuvre, tous ces éléments de la nouvelle conception religieuse de Paul, de son évangile (Romains 2.16 ; Romains 16.25), étaient implicitement renfermés dans le fait qui opéra sa conversion et s’en dégagèrent graduellement pour sa conscience, dans l’évolution qui s’opéra chez lui sous le rayon de l’Esprit pendant les trois jours qui suivirent ce fait décisif.
Après cette grande révélation initiale, le Seigneur accorda à Paul, dans le cours de son ministère, d’autres révélations directes (Galates 2.2 ; Éphésiens 3.3 ; 2 Corinthiens 12.1-7 ; 1 Corinthiens 9.1 ; 1 Corinthiens 15.8 ; Actes 18.9), des visions prophétiques (Actes 16.9 ; Actes 18.9 ; Actes 23.11), des directions surnaturelles du Saint-Esprit (Actes 16.7 ; Actes 18.5 ; Actes 20.22-23 ; Actes 21.4).
Dans ces communications exceptionnelles, l’apôtre trouvait une abondante compensation à ce dont il avait été privé en n’étant pas, comme les autres apôtres, témoin de la vie terrestre de son Maître. Il ressort de là que nul, parmi les docteurs ou pasteurs de l’Église, n’est en droit de tenir le langage de Paul, vu que nul n’a reçu personnellement ni sa mission ni sa doctrine par des révélations directes de Jésus-Christ. Il en résulte aussi le devoir de ramener sans cesse tout enseignement humain et même la doctrine de l’Église entière, à la pierre de touche, seule infaillible, des écrits apostoliques. Vouloir rabaisser ce témoignage apostolique au niveau d’un simple enseignement religieux, tel que tout chrétien éclairé peut le donner, c’est nier ou ignorer les faits les plus patents du Nouveau Testament.
Ces deux versets (versets 11 et 12) contiennent le sujet entier de la démonstration historique qui va suivre et par laquelle Paul établit que son Évangile est indépendant des hommes (chapitres 1 et 2). C’est pourquoi il débute par une déclaration solennelle : Je vous fais connaître, frères (comparer 1 Corinthiens 15.1, note), comme si ses lecteurs n’en avaient aucune connaissance, ce qui pour plusieurs était possible.
En rappelant ces circonstances notoires de sa vie, l’apôtre veut prouver encore (car) qu’il avait reçu son Évangile directement de Jésus-Christ, puisqu’il avait été brusquement converti et appelé à l’apostolat, sans aucune intervention des hommes.
En même temps, il montre qu’il n’a que trop bien connu, par sa propre expérience, ces traditions des pères que les faux docteurs voulaient imposer de nouveau aux disciples du Sauveur. Ces traditions, ce n’était pas seulement la loi, mais tout l’ensemble des préceptes pharisaïques, tout ce qu’il appelle le judaïsme. Il en était zélateur au point de persécuter et de ravager l’Église (Actes 9.1 ; Actes 9.21). Sa conversion était donc inexplicable sans une intervention divine.
Dès le sein de ma mère, c’est-à-dire sans aucun mérite de ma part, sans égard possible à mes œuvres (Romains 9.11 ; Ésaïe 44.2 ; Ésaïe 49.1 ; Jérémie 1.5 ; Psaumes 139.15 ; Psaumes 139.16).
Le texte reçu porte : « Quand il plut à Dieu qui… » ce mot n’est pas authentique. Notre version rétablit la vraie leçon.
De même que tout l’ensemble du règne de Dieu a son temps marqué pour l’accomplissement des promesses (Galates 4.4) de même aussi le salut de chaque racheté. Lorsque ce moment décisif vint pour Paul dans son voyage à Damas, Dieu accomplit en lui le conseil éternel de son élection par la vocation, afin de faire de lui un instrument béni pour la propagation de l’Évangile. L’élection se présente donc ici comme entièrement indépendante des œuvres. C’est la grâce (à laquelle l’apôtre attribue ici toutes choses) qui l’a, à la fois, mis à part, appelé et qui a révélé le Fils de Dieu en lui. Ces derniers termes ne doivent donc pas s’entendre seulement de l’apparition extérieure de Jésus-Christ à l’apôtre, mais de tout l’ensemble de l’opération de la grâce, par laquelle Christ fut révélé intérieurement, dans son cœur, comme le Fils éternel de Dieu.
Et en révélant ainsi le Sauveur en lui, Dieu fit comprendre à Paul que c’était afin qu’il l’annonçât aux païens (aux « nations » ). Conversion et apostolat furent une même œuvre divine en lui (comparer Actes 22.21).
C’est-à-dire ni les penchants de son propre cœur, ni les avis ou les instructions d’aucun homme, d’aucun des apôtres (verset 17). Il ne mentionne pas même ici ses rapports avec Ananias, qui n’avait point pour mission de l’instruire (Actes 9.15).
Le mot aussitôt se rapporte à tout l’ensemble des trois phrases jusqu’à je m’en allai (verset 17).
D’après le récit des Actes, il aurait commencé immédiatement à prêcher l’Évangile dans les synagogues de Damas (comparer Actes 9.20 note).
Trois ans, à dater de sa conversion ; Paul prêcha l’Évangile tout ce temps sans avoir vu les apôtres.
Comparer Actes 9.26-30, notes. Luc relève d’autres circonstances de ce séjour à Jérusalem ; mais c’est bien le même séjour.
Le texte reçu dit ici Pierre, au lieu de Céphas (comparer Galates 2.9 ; Galates 2.11 ; Galates 2.14). Paul insiste sur la courte durée de quinze jours pour écarter l’idée qu’il eût reçu alors des instructions de Céphas ou d’autres. Le verset suivant a le même but.
Voyez l’Introduction à l’épître de Jacques.
Grec : « Or les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, que je ne mens point » (comparer Romains 9.1 ; 2 Corinthiens 11.31). Cette attestation, dans un récit qui n’est pas achevé, paraît se rapporter surtout au verset 19. Et c’était bien là le point important.
Dans le récit de toutes circonstances, Paul n’a d’autre but que de montrer combien sa vocation à l’apostolat et toutes les premières années de l’exercice de son ministère, restèrent indépendantes de toute influence humaine, même à l’égard des autres apôtres.
Le Seigneur seul avait tout opéré en lui et par lui. De là, l’autorité de sa mission, qu’il oppose aux prétentions des faux docteurs. La même intention se manifeste dans le récit des faits qui vont suivre (Galates 2).