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Juges 20
Bible Annotée (interlinéaire)

Verset à verset  Double colonne 

1 Et tous les fils d’Israël sortirent, depuis Dan jusqu’à Béerséba et jusqu’au pays de Galaad, et l’assemblée se réunit, comme un seul homme, vers l’Éternel à Mitspa.

La guerre

Versets 1 à 11 — Décision prise à l’égard de Guibéa

Depuis Dan jusqu’à Béerséba : de l’extrême nord à l’extrême sud du pays de Canaan proprement dit, situé à l’ouest du Jourdain. Cette expression, très fréquente dans les livres suivants, paraît ici pour la première fois.

Galaad : l’est du Jourdain, Benjamin seul manquait (verset 3).

L’assemblée. Cette expression témoigne du lien étroit qui existait entre les tribus. C’est toujours le même sentiment profond de l’unité nationale que nous avons constaté plus haut, Josué 22.12, lorsque les tribus de l’ouest s’élevaient en armes contre les tribus orientales, suspectes de schisme religieux. L’assemblée était l’autorité judiciaire suprême dans les cas graves : Nombres 15.33 ; Nombres 35.24 ; Josué 20.6. Le terme d’assemblée :haéda se trouve fréquemment dans le Pentateuque et le livre de Josué, ainsi que dans nos chapitres 20 et 21, mais très rarement dans les livres subséquents.

Vers l’Éternel. Le Tabernacle, ainsi que l’arche, en temps ordinaire était à Silo. Ces mots signifient donc ici : sous le regard de l’Éternel et en son nom. Ou peut-être y aurait-il eu un autel à Mitspa, comme le suppose 1 Maccabées 3.46 ?

À Mitspa : en Benjamin même ; voir Josué 18.26, note.

2 Et les chefs de tout le peuple, de toutes les tribus d’Israël, se présentèrent dans l’assemblée du peuple de Dieu, quatre cent mille hommes de pied tirant l’épée.

Les chefs, littéralement : pierres angulaires. Comparez Ésaïe 19.13.

3 Et les fils de Benjamin apprirent que les fils d’Israël étaient montés à Mitspa. Et les fils d’Israël dirent : Parlez ! Comment ce crime a-t-il été commis ?

Parlez ! Cette invitation est adressée à quiconque savait quelque chose du crime ; les Benjamites eux-mêmes étaient absents.

4 Et le lévite, le mari de la femme qui avait été tuée, prit la parole et dit : J’étais entré à Guibéa de Benjamin, moi et ma concubine, pour passer la nuit. 5 Et les habitants de Guibéa s’élevèrent contre moi, et cernèrent la maison pendant la nuit, à cause de moi. Ils pensaient à me tuer, et ils firent violence à ma concubine, et elle est morte.

Ils pensaient à me tuer : J’ai vu que, si je leur refusais tout, ils me tueraient.

Et elle est morte. Il n’avait point prévu que les choses en viendraient là.

6 Et j’ai saisi ma concubine, et je l’ai coupée en morceaux et je l’ai envoyée dans tout le territoire de l’héritage d’Israël, car ils ont commis un crime et une infamie en Israël.

Un crime, qui devait être puni de mort d’après Lévitique 18.29.

En Israël. Ce mot peut dépendre de commis, mais aussi des mots crime et infamie.

7 Vous voici tous, fils d’Israël, délibérez et prononcez ici même ! 8 Et tout lepeuple se leva comme un seul homme, en disant : Aucun de nous n’ira dans sa tente et ne se retirera dans sa maison.

Cette décision spontanée et unanime prouve l’énergie de la conscience morale et du sentiment d’intime solidarité dont le peuple était pénétré par son histoire précédente et par la loi.

9 Et maintenant voici ce que nous ferons à Guibéa : Contre elle d’après le sort !

Contre elle d’après le sort ! C’est la brève sentence qui sort comme un cri de toutes les poitrines. On a entendu les mots : d’après le sort, dans le sens d’un partage au sort de la ville de Guibéa et de son domaine. Il nous paraît plus simple d’appliquer ces mots à la décision de fixer par le moyen du sort l’ordre dans lequel les tribus devront marcher (verset 18).

10 Et nous prendrons dix hommes sur cent dans toutes les tribus d’Israël, cent sur mille, et mille sur dix mille, qui iront chercher des vivres pour le peuple, afin qu’à leur arrivée on traite Guibéa de Benjamin selon toute l’infamie qu’elle a commise en Israël.

Comme le peuple avait décidé de ne pas rentrer dans ses foyers avant d’avoir puni Guibéa, il fallait procurer des vivres pour la campagne qui allait commencer.

Dans toutes les tribus d’Israël, réunies ici en ce moment même.

11 Et tous les hommes d’Israël s’assemblèrent contre la ville, unis comme un seul homme. 12 Et les tribus d’Israël envoyèrent des hommes dans toutes les familles de Benjamin pour dire : Qu’est-ce que ce crime qui a été commis chez vous ?

Démarche préalable auprès de la tribu de Benjamin, dans le but de la détacher de Guibéa (12-13)

Les familles ; hébreu : les tribus ; chaque famille de la tribu forme comme une tribu guerrière.

13 Et maintenant livrez les hommes pervers qui sont à Guibéa, afin que nous les fassions mourir et que nous ôtions le mal du milieu d’Israël !
Et les Benjamites ne voulurent pas écouter la voix de leurs frères, les fils d’Israël.

Que nous ôtions : conformément à Deutéronome 22.22 ; Deutéronome 17.12.

Ne voulurent pas. Ils se font solidaires des mauvais sujets de Guibéa ; la guerre devient ainsi une guerre contre toute la tribu. Les Benjamites ne paraissent point. avoir redouté cette éventualité. Benjamin était une tribu guerrière (Genèse 49.27). L’idée d’un combat inégal ne leur déplaisait pas. Ils avaient des archers et des frondeurs renommés (verset 16 ; 1 Chroniques 12.2) ; comparez 1 Chroniques 8.40 ; 1 Chroniques 12.3-7.

14 Et les fils de Benjamin se rassemblèrent de leurs villes à Guibéa pour sortir en guerre contre les fils d’Israël.

Forces en présence (14-17)

De leurs villes ; verset 15 : des villes. On a conclu de là que les Benjamites, comme les maîtres, s’étaient établis dans les villes et que les Cananéens, comme les sujets, habitaient la campagne. D’autres pensent que les villes représentent avec leur banlieue, tout le territoire du pays.

15 Et les fils de Benjamin sortis des villes furent recensés ce jour-là ; [ils étaient] vingt-six mille hommes tirant l’épée ; ils furent recensés indépendamment des habitants de Guibéa [qui étaient] sept cents hommes d’élite. 16 Parmi tout ce peuple il y avait sept cents hommes d’élite, qui étaient empêchés de la main droite ; tous ceux-ci lançaient une pierre avec la fronde contre un cheveu et ne manquaient pas.

Ces sept cents ne sont pas les mêmes qu ceux du verset 15.

Empêchés : comme Ehud le Benjamite (Juges 3.15).

Contre un cheveu. Cette expression est à peine hyperbolique. Strabon, Florus, Diodore de Sicile parlent avec admiration de l’adresse des habitants des îles Baléares à tirer la fronde. La force du jet était telle, raconte-t-on, qu’on voyait des balles de plomb se fondre en l’air par l’impétuosité du mouvement… D’après Pline, c’était de Palestine qu’était venu l’usage des frondes et l’habileté à s’en servir.

17 On fit aussi le recensement des hommes d’Israël ; ils étaient, sans Benjamin, quatre cent mille hommes tirant l’épée, tous gens de guerre.

Ce chiffre n’a rien d’excessif. Tout Israël, sauf Benjamin et Jabès de Galaad (Juges 21.8), prit part à cette guerre. De ces quatre cent mille hommes, quarante mille furent détachés pour approvisionner le reste (verset 10). Dans le commencement, Juda semble avoir combattu seul (verset 18).

18 Et les fils d’Israël se levèrent et montèrent à Béthel et consultèrent Dieu et dirent : Lequel de nous montera le premier pour combattre les fils de Benjamin ? Et l’Éternel dit : Juda montera le premier.

Benjamin deux fois vainqueur (18-25)

Montèrent à Béthel. L’arche avait été transportée à Béthel, à la frontière nord de Benjamin et rapprochée ainsi du théâtre de la guerre (verset 27).

Consultèrent Dieu. Il n’est pas dit : l’Éternel, comme versets 23 et 27 ; peut-être la consultation se fit-elle par un moyen quelconque et non par Phinées et au moyen de l’Urim et du Thummim.

Montera le premier : à la tête des autres tribus (Juges 1.1).

Juda montera : comme Juges 1.2. Du reste, dans le livre des Juges cette tribu est tout à fait éclipsée. La seule mention qui en soit faite est peu à son honneur (Juges 15.10).

19 Et le lendemain matin les fils d’Israël se levèrent et campèrent contre Guibéa. 20 Et les hommes d’Israël sortirent pour combattre ceux de Benjamin, et les hommes d’Israël se rangèrent en bataille contre eux près de Guibéa. 21 Et les fils de Benjamin sortirent de Guibéa et ils jetèrent sur le carreau, en ce jour-là, vingt-deux mille hommes d’Israël. 22 Et le peuple, les hommes d’Israël affermirent leur courage et se rangèrent de nouveau en bataille dans le lieu où ils s’étaient rangés le premier jour.

Affermirent leur courage : prirent la résolution de ne point s’éloigner de Guibéa avant d’avoir sérieusement et officiellement consulté l’Éternel.

23 Et les fils d’Israël montèrent et ils pleurèrent devant l’Éternel jusqu’au soir ; et ils consultèrent l’Éternel en disant : Dois-je m’avancer de nouveau pour combattre les fils de Benjamin, mon frère ? Et l’Éternel dit : Montez contre lui !

Montèrent : à Béthel.

24 Les fils d’Israël s’approchèrent des fils de Benjamin, le second jour. 25 Et Benjamin sortit de Guibéa à leur rencontre le second jour, et ils jetèrent encore sur le carreau dix-huit mille hommes des fils d’Israël, tous tirant l’épée.

Dix-huit mille et vingt-deux mille (verset 21) : l’armée est décimée.

Le second jour : non le jour suivant, mais le second jour de bataille, probablement quelques jours après le premier combat.

26 Et tous les fils d’Israël et tout le peuple montèrent et vinrent à Béthel, et ils pleurèrent et restèrent là devant l’Éternel ; et ils jeûnèrent en ce jour jusqu’au soir et offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces devant l’Éternel.

Défaite de Benjamin (26-48)

Ce n’est qu’après sa double défaite que le peuple s’humilie réellement devant l’Éternel. À côté d’une indignation et d’un empressement louables, il y avait eu dans son fait beaucoup de légèreté et de présomption. Il ne s’était pas humilié avant de se faire l’instrument de la justice et de la sainteté divines. Dieu ne le rendra vainqueur que quand il aura demandé le pardon de ses propres fautes et cherché en lui sa force. Le verset 23 montrait un certain progrès comparativement au verset 18. Notre verset 26 indique un deuil plus général (tout le peuple) et plus profond encore (jeûnes et sacrifices).

Holocaustes : en vue de la réconciliation à obtenir et de la consécration à accomplir.

Sacrifices d’actions de grâces : pour célébrer cette réconciliation et la victoire obtenue ; voir Lévitique, note sur les sacrifices , en fin du chapitre 7.

27 Et les fils d’Israël consultèrent l’Éternel, et en ces jours l’arche de l’alliance de Dieu était là.

Phinées, fils d’Eléazar… Le souverain sacrificateur officiait en personne.

28 Et Phinées, fils d’Éléazar, fils d’Aaron, se tenait devant sa face en ces jours, en disant : Dois-je recommencer encore à sortir en guerre contre les fils de Benjamin, mon frère, ou dois-je cesser ? Et l’Éternel dit : Montez, car demain je les livrerai en ta main.

Demain je les livrerai. Rien de pareil n’avait encore été dit.

29 Et Israël plaça des embuscades contre Guibéa tout autour. 30 Et les fils d’Israël montèrent contre les fils de Benjamin, le troisième jour, et ils se rangèrent en bataille près de Guibéa comme les autres fois. 31 Et les fils de Benjamin sortirent à la rencontre du peuple ; ils se laissèrent attirer loin de la ville et commencèrent comme les autres fois à frapper et à tuer quelques-uns du peuple, sur les routes dont l’une monte à Béthel et l’autre à Guibéa, dans la campagne, environ trente hommes d’Israël. 32 Et les fils de Benjamin dirent : Les voilà battus devant nous, comme au commencement !
Et les fils d’Israël dirent : Fuyons et attirons-les loin de la ville sur ces routes !

Attirons-les : comparez Josué 8.16.

33 Et tous les hommes d’Israël abandonnèrent leur poste et ils se rangèrent en bataille à Baal-Thamar ; et l’embuscade d’Israël s’élança de son poste, de Maaré-Guibéa.

Se rangèrent en bataille. Après avoir abandonné, leur poste pour tromper les Benjamites, tout à coup ils se retournent et se rallient.

Baal-Thamar, lieu des palmiers. Au IVe siècle il y avait encore près de Guibéa une petite localité du nom de Béthamar.

Maaré-Guibéa (plaine de Guibéa) : ou une petite localité inconnue, ou, un espace dépourvu de forêts et d’habitations près de la ville. L’embuscade, cachée de ce côté, s’avance de là contre la ville.

34 Et de devant Guibéa arrivèrent dix mille hommes d’élite de tout Israël. Et le combat devint rude ; et les Benjamites ne savaient pas que le malheur allait fondre sur eux.

Ces dix mille hommes sont sans doute ceux de l’embuscade, qui, après avoir mis le feu à la ville (versets 38, 40), poursuivaient les Benjamites.

Le combat devint rude : le combat entre les Benjamites et les troupes israélites qu’ils poursuivaient et qui maintenant se sont retournées contre eux.

35 Et l’Éternel battit Benjamin devant Israël, et ce jour-là les fils d’Israël tuèrent à Benjamin vingt-cinq mille et cent hommes, tous tirant l’épée.

L’Éternel battit : suivant sa promesse, verset 28. C’est lui qui est le vainqueur. Les défaites précédentes en sont la preuve.

Vingt-cinq mille et cent. Le narrateur indique immédiatement le résultat de la bataille, dont il n’a donné que le récit sommaire. Dans les versets 36 à 46, il reviendra aux diverses phases de cette grande journée pour en donner le récit détaillé.

36 Et les fils de Benjamin virent qu’ils étaient battus. Et les hommes d’Israël avaient cédé du terrain à Benjamin, car ils se confiaient en l’embuscade qu’ils avaient placée contre Guibéa.

Avaient cédé du terrain : reprise de verset 33.

37 Et l’embuscade se hâta et se jeta sur Guibéa, et l’embuscade s’avança et frappa la ville du tranchant de l’épée.

L’embuscade se hâta : reprise du début du verset 34.

38 Et le signal convenu entre les hommes d’Israël et l’embuscade était que celle-ci devait faire monter de la ville un grand nuage de fumée. 39 Et les hommes d’Israël firent volte-face dans la bataille ; et Benjamin avait commencé à tuer environ trente hommes parmi les hommes d’Israël, car ils disaient : Certainement le voilà battu devant nous comme dans la première bataille.

Volte-face : reprise des mots : se rangèrent en bataille, verset 33.

Comencé à tuer : reprise de verset 31.

Comme dans la première bataille. La première victoire les avait frappés plus que la seconde.

40 Et de la ville commença à s’élever le nuage, une colonne de fumée, et les Benjamites regardèrent derrière eux, et voici toute la ville montait en feu vers les cieux. 41 Et les hommes d’Israël firent volte-face, et les hommes de Benjamin furent épouvantés, car ils virent que le malheur avait fondu sur eux.

Volte-face : répétition du verset 39. Mais cette fois il y eut fuite des Benjamites (verset 42).

42 Et ils tournèrent le dos devant les hommes d’Israël [et s’enfuirent] par le chemin du désert, et l’armée des Israélites les serra de près ; et ceux des villes, ils les tuèrent chacun dans leurs propres endroits.

Les Benjamites qui fuient, vers le désert, dans la direction de Jéricho (Josué 16.1), ou, d’une manière générale, vers les lieux incultes de la campagne environnante, sont principalement ceux de Guibéa, qui ne pouvaient pas se réfugier chez eux.

Ceux des villes sont les Benjamites venus au secours de Guibéa des autres villes de la tribu ; voir versets 14 et 15 les mots des villes… sortis des villes et le recensement distinct (verset 15).

43 Ils avaient enveloppé les Benjamites, les avaient attirés à leur poursuite et entraînés après eux sans leur résister jusque vis-à-vis de Guibéa, du côté du soleil levant.

L’auteur revient encore au fait déjà raconté versets 36, 32 et 33, en ajoutant un nouveau détail : du côté du soleil levant.

44 Et il tomba dix-huit mille hommes de Benjamin, tous hommes vaillants. 45 Et ils tournèrent le dos et fuirent vers le désert, vers le rocher de Rimmon. Et ils les glanèrent sur les routes, cinq mille hommes, et ils les poursuivirent jusqu’à Guidéom, et ils en frappèrent deux mille.

Reprise de verset 42.

Le rocher de Rimmon. D’après Eusèbe, il y avait un village de ce nom à 20 km au nord de Jérusalem ; aujourd’hui Rammûn, à 6 km à l’est de Béthel, sur le sommet d’une colline calcaire en forme de cône visible au loin.

Glanèrent : comparez Juges 8.2.

Guidéom : localité inconnue, point extrême de la poursuite de ceux qui n’avaient pas trouvé un refuge sur le rocher de Rimmon.

46 Et tous les Benjamites qui tombèrent dans ce jour furent vingt-cinq mille hommes tirant l’épée, tous hommes vaillants.

Vingt-cinq mille hommes. Dix-huit mille étaient tombés dans la bataille (verset 44), cinq mille dans la fuite et deux mille dans les environs de Guidéom. Mais au verset 35 il est parlé de vingt-cinq mille et cent hommes. Cette différence s’explique par le fait qu’au verset 35 le nombre est donné exactement et dans les versets 44 à 46 en chiffres ronds. Mais d’après le verset 47 il ne restait que six cents Benjamites, ce qui en suppose au total 25700. Or le verset 14 en a indiqué 26700. Peut-être les versets 44 à 46 n’indiquent-ils que les Benjamites tombés le jour de leur défaite ; leurs victoires leur avaient pourtant bien coûté un certain nombre de combattants, un millier peut-être. Ou bien les mille restants seraient-ils les tués du verset 48 ?

47 Et six cents hommes qui avaient tourné le dos et s’étaient enfuis au désert vers le rocher de Rimmon, demeurèrent sur le rocher de Rimmon quatre mois.

Reprise des versets 42 et 45, avec l’adjonction de quatre mois qui prépare le chapitre 21 ; voir verset 13.

48 Et les hommes d’Israël revinrent vers les fils de Benjamin et les frappèrent du tranchant de l’épée, depuis les villes, tant hommes que bestiaux, jusqu’à tout ce qui se trouva. Ils mirent aussi le feu à toutes les villes qu’ils trouvèrent.

Les fils de Benjamin : le reste de la population.

Jusqu’à tout ce qui se trouva… épars dans la campagne. Ils traitèrent le péché de Guibéa comme un crime d’interdit et comme l’Éternel avait traité Sodome.