Verset à verset Double colonne
Nous retrouvons dans les versets 7 à 14 de ce psaume la partie la plus importante du Psaume 60, celle où David parcourt du regard les contrées soumises à sa domination, certain de la victoire que Dieu lui donnera sur ses ennemis. Au lieu de la première strophe (versets 3 à 6) du Psaume 60, qui rappelait les désastres momentanés des armées israélites, on a placé en tête de ce fragment et comme pour lui servir d’introduction, des paroles pleines de confiance d’un autre cantique de David, le Psaume 57. Ces paroles forment la première strophe de notre psaume. Cette combinaison de deux psaumes était bien propre, tant par son contenu que par la souvenir de David, qu’elle éveillait chez les lecteurs, à encourager le peuple de Dieu dans les époques critiques de son histoire, particulièrement au retour de l’exil, alors qu’il s’agissait de reprendre possession de Canaan.
Nous ne reproduirons pas ici les notes des Psaumes 57 et 60 et nous nous bornerons à signaler les quelques changements peu importants que leur a fait subir le rédacteur de notre psaume.
Israël s’assurant en Dieu (Psaumes 57.8-12).
Mon cœur est rassuré. Psaumes 57.8, cette affirmation est répétée : Mon cœur est rassuré, ô Dieu, mon cœur est rassuré.
Et ma gloire (mon âme) aussi. Voir Psaumes 57.9, où cette pensée apparaît sous une forme un peu différente, en tête de la phrase qui suit ici, verset 3 : Réveille-toi, ma gloire !
Éternel. C’est ici le seul cas où le caractère élohiste des psaumes auxquels est emprunté celui-ci ait été modifié dans le sens jéhoviste : Psaumes 57.10 emploie ici le nom de Seigneur (Adonaï).
Au-dessus des cieux. Psaumes 57.11 jusqu’aux cieux.
Le domaine où doit régner Israël (Psaumes 60.7-14).
Je pousse des cris de joie. Psaumes 60.9 : Terre des Philistins, pousse des cris de joie (ou des acclamations) en mon honneur ! Sauf cette parole, le fragment emprunté au Psaume 60 est conforme à l’original.