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Luc 15 David Martin
Jésus-Christ justifie sa conduite envers les pécheurs par les paraboles de la brebis, de la drachme, et de l’enfant prodigue
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1 Or tous les péagers et les gens de mauvaise vie s’approchaient de lui pour l’entendre. 2 Mais les Pharisiens et les Scribes murmuraient, disant : celui-ci reçoit les gens de mauvaise vie, et mange avec eux. 3 Mais il leur proposa cette parabole, disant : 4 Qui est l’homme d’entre vous qui ayant cent brebis, s’il en perd une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert, et ne s’en aille après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ; 5 Et qui l’ayant trouvée ne la mette sur ses épaules bien joyeux ; 6 Et étant de retour en sa maison, n’appelle ses amis et ses voisins, et ne leur dise : réjouissez-vous avec moi ; car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue ? 7 Je vous dis, qu’il y aura de même de la joie au ciel pour un seul pécheur qui vient à se repentir, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n’ont pas besoin de repentance. 8 Ou qui est la femme qui ayant dix drachmes, si elle perd une drachme, n’allume la chandelle, et ne balaye la maison, et ne [la] cherche diligemment, jusqu’à ce qu’elle l’ait trouvée ; 9 Et qui après l’avoir trouvé, n’appelle ses amis et ses voisines, en leur disant : réjouissez-vous avec moi ; car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue ? 10 Ainsi je vous dis qu’il y a de la joie devant les Anges de Dieu pour un seul pécheur qui vient à se repentir.
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11 Il leur dit aussi : un homme avait deux fils ; 12 Et le plus jeune dit à son père : mon père, donne-moi la part du bien qui m’appartient ; et il leur partagea ses biens. 13 Et peu de jours après, quand le plus jeune fils eut tout ramassé, il s’en alla dehors en un pays éloigné ; et là il dissipa son bien en vivant dans la débauche. 14 Et après qu’il eut tout dépensé, une grande famine survint en ce pays-là ; et il commença d’être dans la disette. 15 Alors il s’en alla, et se mit au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses possessions pour paître les pourceaux. 16 Et il désirait de se rassasier des gousses que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. 17 Or étant revenu à lui-même, il dit : combien y a-t-il de mercenaires dans la maison de mon père, qui ont du pain en abondance, et moi je meurs de faim ? 18 Je me lèverai, et je m’en irai vers mon père, et je lui dirai : mon père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; 19 Et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. 20 Il se leva donc, et vint vers son père ; et comme il était encore loin, son père le vit, et fut touché de compassion, et courant à lui, se jeta à son cou, et le baisa. 21 Mais le fils lui dit : mon père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. 22 Et le père dit à ses serviteurs : apportez la plus belle robe, et l’en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds ; 23 Et amenez-moi le veau gras, et le tuez, et faisons bonne chère en le mangeant. 24 Car mon fils que voici, était mort, mais il est ressuscité ; il était perdu, mais il est retrouvé. Et ils commencèrent à faire bonne chère. 25 Or son fils aîné était aux champs, et comme il revenait et qu’il approchait de la maison, il entendit la mélodie et les danses. 26 Et ayant appelé un des serviteurs, il lui demanda ce que c’était. 27 Et [ce serviteur] lui dit : ton frère est venu, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré sain et sauf. 28 Mais il se mit en colère, et ne voulut point entrer ; et son père étant sorti le priait [d’entrer]. 29 Mais il répondit, et dit à son père : voici, il y a tant d’années que je te sers, et jamais je n’ai transgressé ton commandement, et cependant tu ne m’as jamais donné un chevreau pour faire bonne chère avec mes amis. 30 Mais quand celui-ci, ton fils, qui a mangé ton bien avec des femmes de mauvaise vie, est venu, tu lui as tué le veau gras. 31 Et [le père] lui dit : [mon] enfant, tu es toujours avec moi, et tous mes biens sont à toi. 32 Or il fallait faire bonne chère, et se réjouir, parce que celui-ci, ton frère, était mort, et il est ressuscité ; il était perdu, et il est retrouvé.