Exode 0.0 comparé dans 29 versions de la Bible.
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Les Bibles d'étude | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les « autres versions » | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Lemaîtstre de Sacy (1701) | Exode 0.0 (SAC) | EXODELe second livre de la Bible et du Pentateuque de Moïse est appelé Exode du mot grec ἔξοδος (sortie), parce que la plupart des événements qu’il retrace ont rapport à la sortie d’Egypte. L’Exode, qui embrasse une période de cent quarante-cinq ans, offre le récit de tout ce qui s’est passé depuis la mort de Joseph jusqu’à l’érection du tabernacle. On y voit : la jalousie du nouveau Pharaon envers les descendants de Jacob, devenus un grand peuple ; les persécutions que ce prince leur fait subir ; Moïse arraché à la fureur des eaux ; l’humilité, le courage et les miracles de ce divin libérateur du peuple hébreu ; l’endurcissement de Pharaon ; les châtiments que le Seigneur lui envoie ; la célébration de la Pâque ; le passage de la mer Rouge ; Pharaon et son armée ensevelis dans les flots, l’entière délivrance des Israélites, leur voyage dans le désert, la publication de la loi de Dieu sur le mont Sinaï ; l’alliance contractée par les Israélites avec le Seigneur ; leur révolte, leur repentir ; la consécration du tabernacle. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Grande Bible de Tours (1866) | Exode 0.0 (GBT) | L’EXODEL’EXODE nous apprend de quelle manière les Israélites sortirent d’Égypte sous la conduite de Moïse, les miracles signalés opérés en leur faveur, et comment Dieu promulgua la loi sur le mont Sinaï. Ce livre comprend l’histoire de cent quarante-cinq années. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Darby (1885) | Exode 0.0 (DBY) | Introduction à Exode40 chapitres1. Son auteur et sa dateLes remarques générales concernant le livre de la Genèse s’appliquent également à celui de l’Exode. Mais tandis que, pour la Genèse, Moïse dépendait des révélations divines et, probablement, des traditions de ses prédécesseurs, il put écrire, sous la direction du Saint Esprit, la plus grande partie des événements des quatre livres suivants comme les ayant vus et vécus personnellement (comparer Ex. 17.14 ; Deut. 31.22, 24). Dans le Nouveau Testament, Moïse est désigné à plusieurs reprises comme étant l’auteur de l’Exode (par ex. Luc 20.37 ; Marc 7.10). Une période de quelque trois cents ans sépare les événements rapportés à la fin de la Genèse de ceux qui sont évoqués au début de l’Exode. 2. Son butDans l’Exode (Exodus : « sortie »), nous ne trouvons plus exclusivement le récit des voies de Dieu envers des individus. Ce livre nous révèle un peuple de Dieu racheté. Il décrit la formation et la délivrance du peuple terrestre de Dieu, Israël, qui est racheté par l’Éternel de l’esclavage en Égypte et conduit par lui sur le chemin menant à Canaan, le pays promis. L’Exode est, par conséquent, le livre de la rédemption, dont les faits marquants sont la pâque et la traversée de la mer Rouge (voir l’explication en 1 Cor. 5.7 ; 10.1, 2). Après la sortie d’Égypte, les fils d’Israël reçurent la loi de l’Éternel et dressèrent, sur son commandement, la tente d’assignation (le « tabernacle »). Les nouvelles relations du peuple avec l’Éternel se trouvaient ainsi établies :
On peut comparer à l’Exode les épîtres aux Romains et aux Galates, qui traitent de la rédemption et de la relation du chrétien avec la loi. 3. Ses particularitésa) Les typesL’Exode est particulièrement riche en enseignements typiques. Il est important de retenir que l’Égypte est une image du cours actuel du monde (Gal. 1.4), la mer Rouge, une figure de la mort et de la résurrection de Christ, et de la mort du vieil homme avec Christ (Rom. 6.6). Le séjour dans le désert décrit les circonstances terrestres au milieu desquelles le racheté doit faire ses preuves dans la foi (Jean 17.14, 15). b) Date de la sortie d’ÉgypteLa plupart des chercheurs actuels situent la sortie d’Israël au 13e siècle av. J.C., c’est-à-dire à l’époque de la 19e dynastie (de Ramsès Ier à Merenphthah ; c’est sous le règne de ce dernier roi que le nom Israël se trouve mentionné pour la première fois en Égypte). Cette « datation tardive » laisse beaucoup trop peu de place pour la période de la conquête du pays et le temps des Juges. Et les différentes indications données dans la Bible (par ex. Juges 11.26 ; 1 Rois 6.1 ; Actes 13.20) deviendraient ainsi peu dignes de foi. Si toutefois on se fonde sur ces données bibliques, on obtient comme date de la sortie d’Égypte 1446 av. J.C. environ. 4. Analyse succincte de son contenu
Tiré de « Vue d’ensemble de l’Ancien Testament », | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Amiot & Tamisier (1950) | Exode 0.0 (AMI) | L’EXODECe deuxième ouvrage de Moïse raconte la sortie d’Égypte, l’exode d’Israël d’où son titre mais aussi, dans une deuxième partie, la fondation de la théocratie. Le Ier chapitre résume en quelques lignes les siècles écoulés depuis Joseph : c’est qu’ils n’ont donné lieu à aucun de ces progrès de la Révélation divine que consignent les auteurs sacrés. Installés à l’est du Delta, les Hébreux se multipliaient, se mêlant plus ou moins aux Égyptiens. Ceux-ci finirent par voir en eux un danger et réagirent par toutes sortes de vexations et persécutions. Par là du moins, Israël se détachait de l’attirance qu’exerçait la brillante civilisation de l’Égypte, et se trouvait mieux disposé à répondre au rappel des Promesses. II, 1 – IV, 17 : Moïse est le libérateur choisi par Dieu et providentiellement préparé à son rôle futur : sa jeunesse et son éducation en font un chef ; il garde, au sein des splendeurs de la cour, l’amour de son peuple ; il demeure un croyant, et Dieu va faire de lui son prophète, c’est-à-dire son porte-parole ; il le lui manifeste à Horeb, au Sinaï : Yahweh, Dieu des Pères, reste fidèle à ses promesses ; c’est pourquoi Moïse reçoit mission de faire sortir Israël d’Égypte, pour réaliser son unité politique et religieuse. IV, 18 – XII, 36 : Avec son frère Aaron, Moïse prépare la libération : campagne de propagande parmi les Hébreux, interventions directes auprès de Pharaon ; Dieu l’assiste d’une manière souvent sensible, dans les prodiges, très couleur locale, qu’on nomme les plaies d’Égypte ; à la dixième seulement, que devait commémorer l’institution de la Pâque, Pharaon terrifié libéra Israël. Les travaux et les découvertes de ces dernières années permettent d’identifier le tyran avec l’un des souverains de la XIXe dynastie, peut-être Ramsès II, qui régna 66 ans à partir de l’an 1300 environ. XII, 37 – XV, 21 : La libération ne fut définitive qu’après le passage miraculeux de la mer des Roseaux : c’est là qu’en effet Pharaon, qui s’était ravisé et poursuivait Israël, subit un terrible désastre. Événement capital et indubitable, dont on retrouve les détails géographiques au Seuil de Chalouf (nord de Suez), et sans lequel tout l’Ancien Testament serait ébranlé. XV, 22 – XVIII, 27 : De la mer au Sinaï, les Hébreux prennent conscience de leur solidarité et de l’aide toute-puissante de Dieu. Leur victoire sur les Amalécites les rend redoutables aux nomades de la péninsule. XIX – XL : Ainsi le séjour au Sinaï sera paisible. Là où Moïse a reçu sa vocation, Israël reçoit la sienne. Pendant l’année qu’ils y passent, les fugitifs, parmi lesquels on trouvait des gens de toutes provenances, vont fusionner et devenir le peuple de Dieu : l’esprit frappé par des manifestations si grandioses qu’on en gardera à jamais le souvenir, ils sont tout disposés à recevoir le Décalogue et à ratifier solennellement l’alliance que Dieu veut bien leur accorder (XIX – XXV, 8) ; à l’occasion de l’épisode du veau d’or, la divine pédagogie du châtiment leur inculque le respect intégral de l’Alliance (XXXII – XXXIV). Moïse commence l’organisation de la nation et surtout du culte : si Dieu, tout spirituel, n’admet pas d’être représenté (comme le veau d’or), il donne cependant un signe sensible de sa présence (l’arche d’alliance, gardée sous le tabernacle ou tente) et il entend recevoir un culte extérieur : les dispositions cultuelles prévues (XXIV, 9 – XXXI, 18) sont exécutées (XXXV – XL). C’est donc le fondement de la théocratie sur le Dieu unique, tout-puissant, spirituel, être par excellence (le nom de Yahweh). Il exige l’observation intégrale du Décalogue, impose une première législation qui, inspirée du droit coutumier des semi-nomades, manifeste un sens très vif de la justice, dont la pratique des vertus morales et de la bonté adoucissent d’ailleurs la rigueur. Qu’Israël soit fidèle : il verra s’accomplir à son endroit les promesses divines. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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