1 Thessaloniciens 0.0 comparé dans 29 versions de la Bible.
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Lemaîtstre de Sacy (1701) | 1 Thessaloniciens 0.0 (SAC) | PREMIÈRE ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX THESSALONICIENSSaint Paul étant à Corinthe, où il demeura un an et demi, apprit, par le retour de Timothée, qu’il avait envoyé d’Athènes à Thessalonique, chap. III, v. 1, et Actes, XVIII, 1 et 5, que les peuples de cette ville étaient fidèle à l’Évangile, qu’ils étaient parfaitement unis dans les liens de la charité, et qu’ils persévéraient dans cette union et cette fidélité, malgré les persécutions qu’ils souffraient de la part des Gentils et des Juifs leurs concitoyens, chap. II, v. 14. Ces nouvelles favorables consolèrent l’apôtre et le déterminèrent à leur écrire pour leur en marquer la joie et les exhorter à y persévérer : c’est ce qu’il fait dans cette lettre, par laquelle il les assure qu’il prie incessamment le Seigneur de les soutenir ; et, pour les y engager plus puissamment, il les fait ressouvenir de ses travaux, des dons et des miracles dont Dieu avait honoré leur conversion ; il dit que leur nom est devenu célèbre par leur foi, non-seulement dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais dans tout le monde, et qu’on les propose partout comme des modèles à imiter. Il leur rappelle les maux qu’il a soufferts lui-même à Philippes, chap. II, v. 2, son désintéressement, ibid., v. 9, l’amour qu’il a pour eux, ibid., v. 11, le désir qu’il a de les aller voir, et ajoute que, en ayant été empêché par les artifices du démon, ibid., v. 17 et 18, il leur avait envoyé Timothée, chap. III, v. 1, qui lui avait appris de leurs nouvelles. C’est en abrégé ce qui est contenu dans les trois premiers chapitres de cette lettre ; car les deux derniers contiennent des instructions et des avis pour vivre selon les règles de l’Évangile, pour leur apprendre à pleurer chrétiennement la mort de leurs proches et de leurs amis ; et il les y invite par l’espérance de la résurrection, et par l’incertitude du temps de la mort, et la certitude du jugement dernier. Cette Épître est écrite de Corinthe, au nom de l’apôtre et de Silvain, ou autrement Silas, et de Timothée, l’an 52 de l’ère vulgaire, dix-neuf ans après la mort de Jésus-Christ, comme il paraît par ce qui est rapporté, Actes, XVII, 1 et suiv. ; ainsi elle devrait être placée, selon l’ordre chronologique, la première de toutes les Épîtres de saint Paul : c’est le sentiment de saint Jean de Chrysostome et de Théodoret. L’auteur de la Synopse attribuée à saint Athanase dit que l’apôtre écrivit cette lettre étant à Athènes ; mais cette opinion ne s’accorde pas avec les noms de Silvain ou de Silas et de Timothée, qui sont à la tête de cette lettre, puisque ces deux disciples ne purent rejoindre l’apôtre, au retour de la Macédoine, qu’à Corinthe. (Voyez Actes, XVIII, 1 et suiv.) | ||||||||||||||||||
Grande Bible de Tours (1866) | 1 Thessaloniciens 0.0 (GBT) | Ire ÉPÎTRE | ||||||||||||||||||
Darby (1885) | 1 Thessaloniciens 0.0 (DBY) | Introduction à 1 Thessaloniciens5 chapitres1. Ses destinataires, son auteur et sa dateThessalonique (aujourd’hui : Salonique) était devenue, dès 146 av. J.C., la capitale de la province romaine de la Macédoine. Située sur la Via Egnatia, un axe de communication important, la ville se trouvait en quelque sorte à un carrefour entre l’Orient et l’Occident. En outre, elle disposait d’un port en bordure d’un golfe de la mer Egée. Dans l’Antiquité, la cité comptait sans doute plus de 200.000 habitants. Comme dans plusieurs métropoles commerçantes, une communauté juive s’était établie à Thessalonique, et avait bâti une synagogue. Lors de son deuxième voyage missionnaire (51-54 apr. J.C.), venant de Philippes avec Silas et Timothée, l’apôtre Paul s’arrêta à Thessalonique. Selon son habitude, il se rendit d’abord à la synagogue locale et annonça aux Juifs l’évangile du salut en Christ (Actes 17.1-4 ; comp. 1 Cor. 15.1-4). Quelques Juifs, de nombreux Grecs qui servaient Dieu et plusieurs femmes de premier rang reçurent le message apporté par Paul. Mais les Juifs incrédules de Thessalonique créèrent un soulèvement populaire contre les messagers de Christ ; dès lors Paul et Silas furent contraints d’interrompre leur séjour, qui dura, semble-t-il, seulement trois semaines. Ils quittèrent la ville de nuit (Actes 17.5-10). Pendant cette courte période, les croyants de Philippes avaient déjà fait un envoi à l’apôtre pour ses besoins (Phil. 4.16). Paul se rendit ensuite à Bérée, où les Juifs de Thessalonique, irrités, le poursuivirent. Devant à nouveau s’enfuir, l’apôtre laissa Silas et Timothée et continua seul jusqu’à Athènes. Mais en pensée Paul demeurait à Thessalonique auprès des croyants qu’il avait dû abandonner si précipitamment ; il nourrissait le désir de les revoir bientôt. L’apôtre en fut cependant empêché (1 Thess. 2.18) ; aussi envoya-t-il Timothée avec la double mission de fortifier l’assemblée locale dans la foi et de consoler les croyants. Se conformant au vœu de l’apôtre, Timothée le suivit probablement d’abord à Athènes. Ensuite, il retourna à Thessalonique afin de remplir son mandat (comp. Actes 17.15, 16 ; 1 Thess. 3.1-5). Après ce séjour à Athènes, Paul se rendit à Corinthe. Un peu plus tard, Timothée et Silas rencontrèrent l’apôtre dans cette ville (Actes 18.5 ; 1 Thess. 3.6). Les nouvelles rapportées par les deux serviteurs depuis Thessalonique, positives pour la plupart, incitèrent Paul à écrire, sous l’inspiration du Saint Esprit, la première épître aux Thessaloniciens. D’après « l’inscription de Gallion » à Delphes, on peut attribuer, comme dates approximatives pour la rédaction de cette épître, les années 51 ou 52 *.[On a trouvé à Delphes en 1905 une inscription faisant mention de Gallion, proconsul d’Achaïe (comp. Actes 18.12). Cette inscription, qui confirme l’exactitude du récit de Luc, date très vraisemblablement de l’an 52 apr. J.C.] A part les critiques radicaux de « l’école de Tübingen », pratiquement personne n’a mis en doute l’authenticité de cette lettre. En effet, le contenu est résolument paulinien tant par le style que par les expressions. Il s’agit de la première épître écrite par Paul. On trouve des allusions à cette lettre aux Thessaloniciens chez les premiers Pères déjà; elle est citée comme étant paulinienne par Irénée (env. 140-202), Clément d’Alexandrie (env. 150-215) et Tertullien (env. 160-220), et figure en tant que telle dans le canon de Muratori (fin du 2e siècle). 2. Son sujetLa première épître aux Thessaloniciens est une vraie lettre pastorale. Bien que séparé de ses chers enfants dans la foi, l’apôtre Paul veut leur prodiguer des encouragements et des consolations, à la façon d’une mère ou d’un père (1 Thess. 2.7, 11) ; mais il cherche aussi à exhorter quand une telle nécessité s’impose. Enfin, Paul lève toute incertitude quant aux questions relatives au sort des croyants endormis et sur la venue du Seigneur. Parmi les nombreux thèmes et pensées présentés dans cette épître, la venue du Seigneur occupe une place centrale. Mentionnée dans chacun des chapitres, cette venue est le seul point qui soit traité d’une manière doctrinale (et cela en raison d’une communication du Seigneur Jésus à Paul) (1 Thess. 4.15-18). 3. Ses particularitésa) La venue du SeigneurLiée à la bienheureuse et vivante espérance des croyants (Tite 2.13 ; 1 Pierre 1.3), la venue du Seigneur forme le sujet central de la première épître aux Thessaloniciens. Aujourd’hui, dans de larges cercles de la chrétienté, cette venue est tombée dans un oubli presque total, et est considérée comme une question de doctrine secondaire. Pourtant les Thessaloniciens s’étaient convertis non seulement pour servir le Dieu vivant et vrai, mais aussi afin d’attendre des cieux son Fils (1 Thess. 1.9, 10) ! En l’absence d’une telle espérance chrétienne, l’évangile est incomplet. L’appel céleste du chrétien doit avoir un effet pratique sur sa vie quotidienne (chap. 2.12). En outre, l’apôtre Paul considérait les Thessaloniciens comme sa joie et la couronne dont il se glorifiait devant le Seigneur Jésus à sa venue (chap. 2.19). Mais il désirait aussi qu’ils soient affermis dans leurs cœurs sans reproche en sainteté, ayant devant leurs yeux l’apparition du Seigneur avec tous ses saints (chap. 3.13). Dans les chapitres 4.13 à 5.11, l’apôtre présente en détail la venue du Seigneur. Il établit clairement la distinction entre la venue du Seigneur pour les croyants et son apparition avec les rachetés. A la venue du Seigneur pour les siens, avant les jugements de la grande tribulation, tous les saints endormis connaîtront la résurrection et les croyants vivants seront transmués. Ravis dans les nuées, ils partiront ensemble à la rencontre du Seigneur (chap. 4.15-18 ; comp. 1 Cor. 15.51ss). Lors de l’apparition du Seigneur avec les croyants, qui aura lieu après le temps de la grande tribulation, en prélude au Millénium, au « jour du Seigneur », les rachetés auparavant enlevés reviendront du ciel avec Christ. Après le jugement, ils auront part avec lui à la domination du règne de paix sur les hommes qui vivront alors sur la terre (chap. 4.13, 14 ; 5.1-3 ; comp. 2 Thess. 1.7-10 ; Matt. 25.31ss ; Apoc. 19.11-21). b) La foi, l’amour, l’espéranceCes trois piliers de la vie chrétienne sont mentionnés au début et à la fin de la première épître aux Thessaloniciens (chap. 1.3 ; 5.8). En outre, la foi constitue le sujet principal du chapitre 1 ; l’amour est évoqué dans les chapitres 2.1 à 4.12, puis l’espérance, rappelée à partir du chapitre 4.13. Cependant, ces trois colonnes n’apparaissent pas ici seulement. Elles se retrouvent tout au long du Nouveau Testament : 1 Corinthiens 13.13 ; Galates 5.5, 6 ; Colossiens 1.4, 5 ; Hébreux 6.10-12 ; 10.22-24 (comp. Rom. 5.1-5 ; Eph. 1.15, 18 ; 1 Pierre 1.3-9, 21, 22). c) Aucune citation de l’Ancien TestamentUne des particularités de l’épître aux Thessaloniciens réside dans le fait qu’on n’y trouve pas une seule citation de l’Ancien Testament. 4. Analyse succincte de son contenu
Tiré de « Vue d’ensemble du Nouveau Testament », | ||||||||||||||||||
Amiot & Tamisier (1950) | 1 Thessaloniciens 0.0 (AMI) | PREMIÈRE ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX THESSALONICIENSSaint Paul a évangélisé la grande cité macédonienne de Thessalonique, la Salonique actuelle, au cours de son deuxième voyage missionnaire : Actes XVII, 1-9. Malgré la brièveté de son séjour et l’hostilité des Juifs, il y fit parmi les Grecs de nombreuses conversions. D’Athènes, ne parvenant pas à réaliser son désir de revoir les néophytes, il leur envoya Timothée pour les encourager dans la persécution qui s’était abattue sur eux dès le départ de l’apôtre, et peut-être même auparavant. Timothée rapporta de bonnes nouvelles à Paul qui avait, sur ces entrefaites, quitté Athènes pour Corinthe. Les Thessaloniciens se montraient fermes dans la foi et étaient animés d’une charité tout évangélique. Cependant ils avaient mal compris l’enseignement de l’apôtre sur la résurrection et la parousie et ils se figuraient que leurs morts seraient frustrés de la participation au triomphe du Christ. Quelques-uns, croyant la parousie imminente, ne voulaient plus travailler. L’apôtre leur écrivit donc une première lettre pour les féliciter et les encourager, pour combler les lacunes de leur formation, en même temps que pour redresser leurs erreurs. Son intervention, sans être inutile, n’eut pas tout l’effet qu’il en attendait. Les esprits continuèrent à s’échauffer dans la perspective de la parousie, et la tendance à l’oisiveté s’aggrava. Aussi l’apôtre écrivit-il au bout de quelques mois une seconde lettre pour compléter son enseignement sur l’avènement du Christ et mettre à la raison les paresseux obstinés. On sait qu’une inscription trouvée à Delphes a permis de dater de 50 à 52 le séjour de saint Paul à Corinthe. (Voir la note sur Actes XVIII, 11 suiv.). La première épître suivit de près son arrivée dans cette ville et a dû être écrite à la fin de 50 ou au début de 51. La seconde suivit peu de temps après, fin de 51 ou début de 52. Les objections élevées contre l’authenticité de la seconde n’ont pas de fondement sérieux. Dans la première, saint Paul s’épanche avec un aimable abandon, décrit en termes émouvants son activité apostolique et laisse apparaître les sentiments dans lesquels il l’exerçait. Dans la seconde, il montre une sévérité imposée par les écarts de ses correspondants, sans cesser de leur manifester un affectueux dévouement. Saint Paul ne se fait nulle part mieux connaître que dans ces deux lettres et dans la seconde aux Corinthiens. | ||||||||||||||||||
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