Tite 0.0 comparé dans 29 versions de la Bible.
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Lemaîtstre de Sacy (1701) | Tite 0.0 (SAC) | ÉPÎTRE DE SAINT PAUL À TITEL’apôtre saint Paul étant prêt à partir pour aller passer l’hiver à Nicopolis, chap. III, v. 12, écrivit cette lettre à Tite, son disciple, qu’il avait laissé dans l’île de Crète, chap. I, v. 5. Il le prie, aussitôt qu’il aura achevé de régler dans cette Église tout ce qui regarde la doctrine et la discipline, de venir le trouver à Nicopolis, et l’avertit cependant de n’en point partir qu’il ne lui ait envoyé Artémas et Tychique pour remplir sa place ; mais en attendant, de faire partir incessamment Zénas et Apollon pour l’y venir trouver, et d’avoir soin qu’il ne leur manque rien dans leur voyage, chap. III, v. 13 ; et par la même occasion l’apôtre lui donne quelques règles pour remplir dignement les fonctions de son ministère. Il lui ordonne en particulier d’établir des évêques et des prêtres dans chaque ville, de fuir les hérétiques et les faux apôtres, qui tâchaient d’introduire parmi les fidèles le judaïsme ; et il lui en fait un terrible portrait ; il le charge de bien recommander aux fidèles l’obéissance et la soumission envers les rois et les magistrats ; aux femmes d’être soumises à leurs maris, aux serviteurs d’obéir à leurs maîtres ; enfin il lui écrit quelles doivent être les qualités d’un bon évêque, et d’un fidèle ministre de Jésus-Christ. Cette lettre a beaucoup de rapport avec la première Épître à Timothée, et traite, à peu de chose près, des mêmes sujets ; aussi la plus commune opinion prétend que l’apôtre l’écrivit à peu près dans le même temps, lorsqu’il était dans la Macédoine, à Philippes ou à Nicopolis, la trente-troisième année après la mort de Jésus-Christ, la soixante-sixième de l’ère vulgaire, au retour de sa première captivité à Rome, et dans le dernier voyage qu’il fit en Grèce. | ||||||||||
Grande Bible de Tours (1866) | Tite 0.0 (GBT) | ÉPÎTRE | ||||||||||
Darby (1885) | Tite 0.0 (DBY) | Introduction à Tite3 chapitres1. Son destinataireComme Timothée, Tite était un collaborateur intime de l’apôtre. Paul appelle ce compagnon son « véritable enfant selon la commune foi » (Tite 1.4) : nous pouvons en déduire que Tite a été amené à la foi par le moyen de l’apôtre. De par son âge, il aurait pu être l’enfant de Paul, comme Timothée. Dans la lettre qui lui est adressée (chap. 2.6, 7), Tite est exhorté à se montrer lui-même, à l’intention des jeunes hommes précisément, un modèle de bonnes oeuvres (comp. aussi Tite 2.15 avec 1 Tim. 4.12). En parcourant le livre des Actes des apôtres, le lecteur ne découvre pas une seule mention de Tite parmi les compagnons de Paul. De ce fait très frappant, on a déduit peut-être à juste titre que Tite était un frère de Luc, l’auteur des Actes. De très bonne heure déjà, Tite fut un collaborateur de Paul. Les versets 1 à 10 de Galates 2, rappelant la présence de Paul et de Barnabas à Jérusalem pour le « concile des apôtres », permettent de l’affirmer (comp. Actes 15). Contrairement à ce qui s’était passé avec Timothée, un demi-Juif que Paul avait circoncis à cause des Juifs, le Grec Tite ne dut pas se soumettre à cette contrainte. Ainsi, il était démontré que le chrétien n’est pas subordonné à la loi du Sinaï. Plus tard, selon le souhait de Paul, Tite travailla un certain temps à Corinthe. Dans cette ville, il remplit avec le plus grand soin le mandat que l’apôtre lui avait confié. Contrairement à Timothée qui était un peu craintif, Tite savait faire preuve d’énergie, inspirant du respect même aux Corinthiens (2 Cor. 7.15). La lecture de la seconde épître aux Corinthiens permet de découvrir l’estime qu’avait Paul pour Tite. L’apôtre l’appelle « mon frère » (chap. 2.13) ; consolé par Tite (chap. 7.6, 7, 13), Paul loue le grand zèle de ce serviteur (chap. 8.16, 17) ; enfin celui-ci est désigné comme l’associé et le compagnon d’œuvre de l’apôtre auprès des Corinthiens (chap. 8.23). Nous trouvons une dernière mention de Tite en 2 Timothée 4.10. Paul écrit que ce serviteur s’est rendu en Dalmatie (région côtière de l’ex-Yougoslavie). Ce voyage était certainement motivé par le service du Seigneur. Jusqu’à son délogement, Paul entretint donc une étroite relation avec son enfant dans la foi. Après sa première captivité, lorsque Paul séjourna dans la région orientale de la Méditerranée, il s’arrêta également en Crète; l’apôtre laissa Tite sur place avec le mandat de rétablir l’ordre dans l’assemblée où l’on déplorait plusieurs manquements (pour certains érudits, Paul se serait arrêté en Crète, où il aurait laissé Tite, à la fin de son deuxième voyage missionnaire déjà ; l’apôtre se rendait alors par mer à Césarée). Paul écrivit son épître à Tite peu après, vers les années 63-64 apr. J.C. 2. Son sujet et son butLa première épître à Timothée et celle à Tite ont pour sujet commun le sain enseignement et l’ordre dans l’assemblée, considérée en tant que maison de Dieu. Ces deux lettres ne sont pourtant pas adressées à l’assemblée, mais à des hommes ayant reçu de l’apôtre Paul lui-même un mandat et une autorité. La première épître à Timothée donne la place principale à la doctrine ; l’épître à Tite se rapporte davantage à l’ordre extérieur de la maison de Dieu. Mis à part deux passages (chap. 1.10 et 3.9), on ne trouve guère d’allusions aux faux enseignements dans la lettre envoyée à Tite. C’est pourquoi, dans celle-ci, le style est moins empreint d’émotion que dans le premier message adressé à Timothée. La doctrine (ou la foi) chrétienne et la marche chrétienne forment un tout indissoluble : ainsi pourrait être résumé, en quelques mots, le contenu de l’épître à Tite. Celle-ci se divise en trois parties, chacune correspondant à l’un des chapitres de la lettre. Ces parties comprennent une section doctrinale, puis les conséquences pratiques qui en résultent. Dans le premier chapitre, les versets 1 à 4 présentent tout le salut en Christ. Les conducteurs spirituels du peuple de Dieu (comme Tite) doivent toujours garder en vue qu’ils servent, après le Seigneur, ses élus. Les versets 11 à 14 du chapitre 2 placent devant nous une double apparition : la grâce de Dieu est d’abord apparue en salut à ceux qui étaient perdus ; et bientôt Christ apparaîtra pour la gloire des rachetés. Cette grâce de Dieu enseigne aux chrétiens à mener une vie de piété, c’est-à-dire une vie qui plaise à Dieu. Le chapitre 3, versets 3 à 7 donne une description de la réception du salut de Dieu par les croyants. Le nouvel ordre de vie qui commence alors constitue le fondement d’une conduite renouvelée. 3. Ses particularitésa) Les bonnes œuvresL’épître à Tite représente un guide pratique pour la vie chrétienne. L’expression « bonnes œuvres », que l’on retrouve six fois, met ce fait en évidence : chapitres 1.16 ; 2.7, 14 ; 3.1, 8, 14. b) Les anciens ou les surveillantsVoir plus haut, sous « La première épître à Timothée », chiffre 2. 4. Analyse succincte de son contenu
Tiré de « Vue d’ensemble du Nouveau Testament », | ||||||||||
Amiot & Tamisier (1950) | Tite 0.0 (AMI) | ÉPÎTRE DE SAINT PAUL À TITEConverti du paganisme dans des circonstances qui ne nous sont pas connues, Tite accompagna saint Paul dans son second voyage à Jérusalem (Galates II, 1). L’apôtre lui confia dans la suite une mission à Corinthe, ainsi qu’en témoignent plusieurs passages de la seconde épître aux Corinthiens. Quand saint Paul eut été acquitté à Rome, il confia à Tite le soin de gouverner et d’organiser les Églises de Crète (I, 5 suiv.) en 63 ou 64. Pendant la seconde captivité de saint Paul (66-67), il est en Dalmatie : II Timothée IV, 10. L’épître à Tite a été écrite en même temps que la première à Timothée, par conséquent en Macédoine, entre 64 et 66. Les deux lettres sont étroitement apparentées et témoignent des mêmes préoccupations : organisation hiérarchique des Églises conduite à tenir vis-à-vis des diverses catégories de fidèles mise en garde contre les faux docteurs dont les erreurs sont semblables à celles des prédicants d’Éphèse. | ||||||||||
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