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Michael, c’est-à-dire, qui est semblable à Dieu. On croit que saint Michel est le chef de l’armée céleste, de même que Lucifer est le chef de l’armée infernale ; et que Dieu l’avait établi protecteur du peuple d’Israël, de même que l’Église chrétienne se flatte aussi de l’avoir pour chef et pour défenseur. Voici ce que l’Écriture nous apprend touchant saint Michel. Saint Jude (Jude 1.9-10), dans son épître, dit que l’archange Michel, dans la dispute qu’il eut avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa le condamner avec exécration, mais qu’il se contenta de dire : Que le Seigneur exerce sur toi sa puissance. Saint Jude en conclut que les vrais fidèles ne doivent pas se servir de malédictions, ni de mauvais discours, comme font les hérétiques et les faux apôtres, qui condamnent avec exécration ce qu’ils ignorent, et qui se corrompent dans tout ce qu’ils connaissent, comme les bêtes dénuées de raison. Saint Pierre (2 Pierre 2.10-11), dans un passage, parallèle à celui de saint Jude, dit que les hérétiques prononcent des blasphèmes, au lieu que les anges, qui sont si fort au-dessus d’eux par leur puissance, ne se condamnent point l’un l’autre avec des paroles d’exécration.
On demande à quelle histoire saint Jude fait ici allusion, lorsqu’il dit qu’il y eut un combat entre l’archange saint Michel et le diable.
On croit qu’il fait allusion à une histoire racontée dans le livre apocryphe de l’Assomption de Moïse, où il était raconté que l’archange saint Michel, après la mort de Moïse, soutenait qua le corps de ce législateur devait être enterré et caché aux yeux des hommes, de peur que les Hébreux ou quelques autres peuples ne l’adorassent ; le démon, au contraire, prétendant qu’il devait être laissé aux Hébreux, pour leur être un piège et un sujet de scandale ; Œcumenius, sur une autre tradition, avance que saint Michel s’employait de tout son pouvoir à procurer à Moïse une sépulture honorable, mais que le démon soutenait que son corps lui appartenait, et qu’il était indigne des honneurs de la sépulture, comme étant coupable de la mort de l’Égyptien qu’il avait tué (Exode 2.11-12). Philon et saint Épiphane croient que le corps de Moïse fut enterré par les mains des anges. Nous avons encore aujourd’hui deux livres intitulés Petii-ath Mose, ou Assomption de Moïse ; ; mais nous n’y lisons rien de la contestation de saint Michel avec le démon au sujet du corps de Moïse.
Un autre endroit où il est fait mention de saint Michel, est dans l’Apocalypse (Apocalypse 12.6-7), où il est dit que la femme, qui signifiait l’Église, s’étant enfuie dans le désert, où Dieu lui avait préparé une retraite, il se donna une grande bataille dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses anges combattaient contre lui : mais ceux-ci furent les plus faibles ; et depuis ce temps-là, ils ne parurent plus dans le ciel. Et ce grand dragon, cet ancien serpent, qui est appelé le diable et Satan, qui séduit tout le monde, fut précipité en terre, et ses anges avec lui. C’est de cet endroit que l’on a conclu que l’archange saint Michel était l’ange tutélaire et le défenseur de l’Église chrétienne. Il fit principalement éclater son pouvoir dans le temps des persécutions des païens contre les fidèles. Il réprima la puissance de Satan, il soutint la foi des chrétiens, il renversa la puissance des persécuteurs.
Daniel parle aussi de saint Michel en deux endroits. Il dit que l’ange Gabriel lui étant apparu (Daniel 10.5-13), lui dit : Depuis que vous vous êtes affligé en la présence de votre Dieu, et que vous vous êtes appliqué à l’intelligence des paroles de la prophétie de Jérémie, vos prières ont été exaucées, et elles m’ont fait venir ici. Le prince du royaume des Perses m’a résisté vingt et un jours ; mais Michel, l’un d’entre les premiers princes, est venu à mon secours ; et cependant j’ai demeuré là auprès du roi de Perse. L’on croit communément que cet ange du royaume des Perses était celui à qui Dieu avait confié le soin et la défense de cet État, et qu’il s’opposait à Gabriel et à Michel, parce qu’il voulait retenir les Juifs le plus qu’il pourrait dans le royaume des Perses, où ils faisaient beaucoup de bien, et procuraient la conversion de plusieurs infidèles ; et par conséquent il s’opposait de tout son pouvoir à leur retour dans la Palestine, où ils devaient être renvoyés par Cyrus. D’autres ayant peine à concevoir cette opposition de volonté entre trois bons anges, se sont imaginé que l’ange des Perses était un mauvais ange qui, jaloux du bonheur des Juifs, faisait tous ses efforts pour empêcher que Cyrus ne parvint à l’Empire des Perses, et ne leur rendit la liberté.
Enfin le dernier endroit où nous trouvions dans L'Écriture le nom de Michel, est celui où Daniel, parlant des persécutions d’Antiochus Épiphane contre les Juifs (Daniel 12.1-2), et de la mort malheureuse de ce prince impie, dit qu’en ce temps-là Michel le grand prince s’élèvera, lui qui est le protecteur des enfants d'Israël, et qu’il viendra un temps qu’on n’en aura jamais vu de semblable jusqu’alors ; qu’en ce temps-là tous ceux qui auront été écrits au livre de vie, seront sauvés, et ceux qui auront été savants, brilleront comme la splendeur du firmament. Michel fut donc envoyé de Dieu au secours de son peuple durant ces temps de persécution ; il inspira aux Machabées un courage invincible ; il frappa l’impie Antiochus, et délivra l’Église juive de la plus terrible persécution à laquelle elle eût jamais été exposée.
On croit que ce fut l’archange saint Michel qui conduisit les Hébreux dans leur voyage du désert, et dont il est dit (Exode 23.20-23) : Je vais envoyer mon ange, afin qu’il marche devant vous, et qu’il vous conduise dans le chemin, et qu’il vous fasse entrer dans le pays que je vous ai préparé. Respectez-le, écoutez sa voix, et gardez-vous bien de le mépriser ; car il ne vous pardonnera point, lorsque vous pécherez, et mon nom est en lui ; c’est-à-dire, il est mon envoyé, mon ambassadeur, il agit en mon nom. On croit aussi que c’est lut qui apparut à Moïse dans le buisson ardent, qui lui parla au nom du Seigneur, qui était le conducteur du peuple dans le désert, et qui donnait des marques de sa présence dans la colonne de nuée. On veut aussi que ce soit lui qui apparut à Josué (Josué 5.13) dans la campagne de Jéricho, et à Gédéon, et à Manué, père de Samson. En un mot on lui attribue la plupart des plus fameuses apparitions rapportées tant dans le Nouveau que dans l’Ancien Testament. [Voyez Ange, note ; Memra, Métatron].
L’Église chrétienne célèbre trois apparitions de saint Michel, arrivées longtemps après les apôtres, et dont il n’est fait aucune mention dans l’Écriture. La première est celle de Chones ou Colosses en Phrygie, dont on ne sait pas distinctement le temps. La fête de cette apparition fut fixée au 6 de septembre dans toute l’Église d’Orient. La seconde est l’apparition de saint Michel au mont Gargan en Italie, dans le royaume de Naples. Cette apparition arriva, dit-on, sur la fin du cinquième siècle. L’Église célèbre la fête de cette apparition au 8 mai, et celle de la dédicace de la caverne dans laquelle il apparut, au 29 de septembre. Enfin la troisième apparition de saint Michel, qui est honorée par une fête particulière dans l’Église, est celle qui se fit à Autbert, évêque d’Avranches, sur un rocher appelé la Tombe, où est aujourd’hui l’abbaye de Saint-Michel bâtie sur un grand rocher au milieu de la mer, dans le golfe d’entre la Normandie et la Bretagne.
Cette apparition se fit vers l’an 706, et la fête en a toujours depuis été célébrée en France le 16 d’octobre. Voyez M. Baillet dans ses Vies des suints, au 29 de septembre.
Père de Sthur, de la tribu d’Aser. Slhur fut un des envoyés pour considérer la terre promise (Nombres 13.14).
Fils de Jésési, et père de Galaad, de la tribu de Gad (1 Chroniques 5.14).
Gadite, que je crois différent du précédent (1 Chroniques 5.13).
Fils [aîné d’Izraïa et petit-fils] d’Osi, de la tribu d’Issachar (1 Chroniques 7.3).
De la tribu de Manassé, fut un des braves qui suivirent le parti de David contre Saül (1 Chroniques 12.20).
Fils du roi Josaphat. Il fut tué avec ses autres frères par le roi Joram, après la mort de Josaphat (2 Chroniques 21.2).
Lévite gersonite (1 Chroniques 6.40).
Fils ou descendant de Bazia, benjamite (1 Chroniques 8.16).
Père d’Amri, Isacharite (1 Chroniques 27.18).
Père de Zébédia (Esdras 8.8).
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