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Cet animal était réputé pur parmi les Hébreux, et on s’en servait ordinairement pour les sacrifices. Les Septante et la Vulgate ont souvent rendu par bœuf ce qui signifie un taureau, comprenant sous le nom de bœuf plutôt l’espèce que le sexe ou la qualité de l’animal. En général les anciens Hébreux ne coupaient aucun animal (Lévitique 22.24) [Voyez Castration], et quand on lit bœuf dans le texte, il faut entendre un taureau.
La beauté du patriarche Joseph est comparée à celle du taureau (Genèse 33.17). Les Égyptiens avaient une vénération particulière pour cet animal ; ils lui rendaient des honneurs divins, et les Juifs les ont imités dans le culte qu’ils ont rendu dans le désert ét dans le royaume d’Israël aux veaux d’or, c’est-à-dire, aux taureaux d’or.
Jacob reproche à ses fils Siméon et Lévi d’avoir percé la muraille des Sichémites (Genèse 49.6), ou, selon une autre traduction de l’Hébreu, d’avoir coupé les jarrets à un taureau. C’est ainsi que les Septante ont traduit, et plusieurs anciens Pères ont suivi cette traduction, et ont expliqué ce passage de Jésus-Christ mis à mort par les Juifs. L’bébreu sehor signifie un mur et un taureau.
Ce dernier terme, dans un sens allégorique et figuré, se prend aussi pour des ennemis puissants, fiers, insolents. Tauri pingues (l’Hébreu : Tauri Basan) obsederunt me, dit le Psalmiste (Psaumes Psaumes 21.13). Et ailleurs (Psaumes 47.31) : Seigneur, frappez dans votre colère ces animaux qui paissent dans de grands pâturages, ces troupes de taureaux. Et Isaïe : Le Seigneur fera égorger ses victimes dans le pays d’Édom ; il va faire un terrible carnage ; il tuera les licornes et les taureaux gras, c’est-à-dire, ces princes superbes et cruels qui ont opprimé les faibles.
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