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(hébreu accâbich). Il y a en Palestine bien des sortes d’araignées, mais la Bible ne parle que de « toiles d’araignées », comme symbole soit des œuvres de néant (Ésaïe 59.5) soit des appuis fragiles et décevants (Job 8.14).
Le mot semâmit, qui ne se trouve qu’une fois dans l’Ancien Testament (Proverbes 30.28), était traduit dans nos anciennes versions par araignée.
On préfère aujourd’hui avec les LXX et la Vulgate rendre semâmit par lézard et, pour établir un parallélisme avec les versets précédents qui parlent d’animaux faibles, on traduit : « le lézard, qu’on peut prendre avec la main », mais d’autres traduisent aussi « qui peut prendre avec les mains » ; de même le verbe employé signifie prendre, mais a aussi le sens de tendre, enclore, façonner, couvrir. Les célèbres docteurs juifs Lévi et Kimhi traduisaient semâmit par araignée.
Un vieux proverbe persan dit : « L’araignée file sa toile jusque dans le palais des rois ». Luther n’a peut-être pas eu si tort de rendre Proverbes 30.28 par : « Die Spinne wirkt mit ihren Haenden und ist in der Koenige Schloes-sern ». Dans ce cas il s’agirait ici d’exprimer cette vérité que, si l’on n’y prend garde, les influences impures, même les plus faibles en apparence, arrivent à pénétrer partout et à souiller les plus belles choses.
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