(Ézéchiel 27.17), voir Minnith.
Nos versions parlent du blé de Minnith et de Pannag, faisant ainsi de ce dernier mot un nom de ville ou de lieu, tandis qu’il faut lire : « en blé de Minnith, en pannag, en miel, » etc. Le pannag a été expliqué de différentes manières ; les rabbins et la Vulgate l’entendent du baume, mais à tort, puisque cette substance est déjà nommée dans le même verset ; la version syriaque le traduit par millet, suivant l’analogie de sa langue. Mais il faut avouer que le sens de ce mot ne peut être déterminé, et il faut s’en tenir à une explication générale telle que celle d’Ewald, qui rend pannag par douceurs, friandises, conformément à l’analogie de ce terme avec quelques racines hébraïques (ce serait le même mot qui est traduit délices, ou viandes délicates ; Genèse 49.20 ; Lamentations 4.5 ; Jérémie 51.34). Si l’on voulait quelque chose de plus précis, on pourrait penser avec Hsevernick au miel de raisins, qui faisait l’un des principaux objets du commerce des Hébreux, et dont l’omission dans notre verset serait sous ce rapport surprenante.