Il y avait plusieurs citernes à la campagne dans la Palestine ; il y en avait aussi dans les villes et dans les maisons particulières. Comme la plupart des villes étaient bâties sur des montagnes, et que les pluies ne tombent régulièrement dans la Judée qu’en deux saisons de l’année, au printemps et en automne, ou était obligé de conserver de l’eau dans les citernes à la campagne, pour abreuver les animaux, et dans les villes, pour les besoins des hommes. On en voit encore aujourd’hui dans la Palestine de très-grandes, dont les unes sont longues de cent cinquante pas, et larges de soixante ; d’autres, longues de cent vingt-deux pas et larges de cinquante-quatre. On en voit une à Rama qui a trente-deux pas de long, et vingt-huit de large. On confond assez souvent les puits et les citernes, et même les fontaines et les sources, dans le langage de l’Écriture.