Il est parlé des raisins de Copher, qui venaient dans les vignes d’Engaddi (Cantique 1.13). La Vulgate traduit copher, par cyprus : Botrus cypri. Or le cypre est un arbrisseau qui croit à la hauteur d’un grenadier, ayant la feuille semblable à celle de l’olivier, la fleur blanche et odorante, et les fruits pendants en grandes grappes d’une odeur fort agréable. Lorsque ses feuilles sont brisées étant sèches, elles donnent une poudre jaune, dont les Égyptiens et les Turcs se peignent les ongles, et dont leurs femmes se peignent les mains, et une partie des cheveux et du corps. [Voyez cyprès, arbrisseau].