La loi de Moïse permettait aux plus pauvres des Israélites qui n’avaient pas le moyen ni d’offrir de gros animaux, ni même des oiseaux ou des colombes, en holocauste, ou pour le péché, d’offrir au moins de la farine (Lévitique 5.11-13). Si l’offrande était pour le péché, on donnait au prêtre la dixième partie d’un éphi, c’est-à-dire, environ trois pintes de farine, mesure de Paris. On ne l’arrosait point d’huile, et on n’y mettait point d’encens, parce que c’était une offrande pour le péché. Le prêtre en prenait une poignée qu’il jetait sur le feu de l’autel, et après avoir prié pour l’expiation de celui qui fournissait l’offrande, le reste de la farine était à lui ; c’était comme son honoraire et sa récompense. Si l’offrande était de pure dévotion, on y mêlait de l’huile, et on mettait par-dessus de l’encens (Lévitique 2.1-3 ; 6.14-16). Le prêtre en jetait une poignée sur le feu de l’autel ; et tout l’encens qu’on avait mis dessus, et tout le reste lui demeurait comme une chose qui lui était due : mais nul autre que les prêtres n’en pouvait manger, et encore n’en mangeaient-ils que dans le lieu saint, c’est-à-dire, durant le temps de leur service dans le tabernacle. On offrait aussi dans le tabernacle diverses sortes de gâteaux ou de pains. Voyez le Lévitique (Lévitique 5.4-7) etc., pour les cérémonies qui s’y observaient.