Partage. Le Seigneur est le partage de son peuple : (Psaumes 15.5). Seigneur, vous êtes mon partage dans la terre des vivants (Psaumes 141.6). Et réciproquement Israël est le partage du Seigneur, son peuple particulier : (Deutéronome 32.6) ; avec cette différence que Dieu fait le bonheur de son peuple, mais que son peuple ne peut contribuer à sa félicité ni à se gloire.
La Part ou le Partage marque aussi la récompense ou le châtiment (Job 20.29). Voilà le partage, le châtiment de l’impie (Psaumes 62.11) : Ils seront le partage des renards (Psaumes 10.7), Voilà leur partage, voilà la juste peine de leur impiété (Matthieu 24.51) ; Dieu le traitera comme il traite les hypocrites, il le traitera comme eux.
La Part se prend pour la légitime d’un enfant de famille : (Luc 15.12). Et Salomon : Je me suis imaginé que je n’avais point d’autre partage en ce monde (Ecclésiaste 2.10), point d’autre parti à prendre, ou point d’autre espérance, que de jouir du fruit de mes travaux. Et ailleurs (Ecclésiaste 3.22) : J’ai compris qu’il n’y avait rien de mieux à l’homme que de se réjouir ; que c’était là tout son partage, et que c’était tout ce qu’il pouvait faire de mieux.
Quoe pars diviti ad pauperem (Ecclésiaste 13.22) ? Qu’a affaire le riche du pauvre ? (2 Samuel 20.1) : Nous n’avons aucune part avec David ; nous n’avons rien à démêler avec lui. Et ailleurs : Qu’avons-nous affaire de lui ?