Ou Quoniam, Parce que. Cette particule répond à l’hébreu Ki, et au grec Oli, dont la signification ordinaire est causale, et se traduit par Parce que : mais aussi quelquefois ces particules sont inutiles dans le discours ; et d’autres fois elles doivent se traduire simplement par Que, et d’autres fois C’est pourquoi. Il est inutile de donner des exemples de Quia, signifiant Que et Parce que ; ils se trouvent à chaque pas.
Cette même particule paraît superflue dans ces passages : (Psaumes 123.1) : Si le Seigneur n’était avec nous (Psaumes 93.17) : Si le Seigneur ne m’avait secouru.
Elle se prend pour : C’est pourquoi, en ce passage de saint Luc (Luc 7.47). La suite du discours veut qu’on l’entende comme nous venons de dire : Un maître avait deux débiteurs ; l’un lui devait cent deniers, et l’autre cinquante. Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit leur dette. Lequel des deux doit l’aimer davantage ? Sans doute celui à qui il remit une plus grande somme. Il ajoute : Beaucoup de péchés sont remis à cette femme. Il est évident qu’il faut traduire : C’est pourquoi elle aime beaucoup ; mais celui à qui l’on remet moins aime moins. Voici encore quelques autres exemples où Quia est mis pour Quapropter (Jean 8.29). Et ailleurs (Jean 14.17). Et dans les psaumes (Psaumes 16.6). Et (Psaumes 115.1). Jérémie (Jérémie 29.16).