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Luc 15.2 Perret-Gentil et Rilliet
Paraboles de la brebis et de la pièce perdues
Voir Luc 15.1 en vidéo
1 Or tous les publicains et les pécheurs s’approchaient de lui pour l’entendre, 2 et les pharisiens et les scribes murmuraient en disant : « Celui-ci accueille des pécheurs et mange avec eux ! » 3 Mais il leur adressa cette parabole-ci, en disant : 4 « Quel est parmi vous l’homme qui, possédant cent brebis, s’il vient à en perdre une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert, et n’aille après celle qui est perdue jusques à ce qu’il l’ait retrouvée ? 5 Et, quand il l’a retrouvée, il la place tout joyeux sur ses épaules, 6 et, de retour chez lui, il appelle ses amis et ses voisins, en leur disant : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. » 7 Je vous déclare que, de même, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. 8 Ou bien, quelle est la femme qui, possédant dix drachmes, si elle vient à en perdre une, n’allume une lampe, et ne balaye sa maison, et ne cherche soigneusement jusques à ce qu’elle la retrouve ? 9 Et, après l’avoir trouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, en disant : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue. » 10 De même, je vous le déclare, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. »
Parabole du fils perdu et de son frère
Voir Luc 15.11 en vidéo
11 Or il dit : « Un homme avait deux fils ; 12 le plus jeune d’entre eux dit à son père : « Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. » Et il leur partagea le bien. 13 Et, au bout de quelques jours, le plus jeune fils, ayant tout réalisé, partit pour un lointain pays, et là il dissipa sa fortune en vivant dans la débauche. 14 Mais quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là, et lui-même commença à se trouver dans le dénuement ; 15 et il s’en alla se mettre au service de l’un des citoyens de ce pays-là, et celui-ci l’envoya dans ses champs pour faire paître des pourceaux. 16 Et il désirait se rassasier des gousses que mangeaient les pourceaux, et personne ne lui en donnait. 17 Mais rentrant en lui-même il dit : Combien de mercenaires de mon père ont plus de pain qu’il ne leur en faut, tandis que moi je meurs ici de faim ; 18 je m’en irai vers mon père et je lui dirai : « Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi, 19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. » Et il s’en alla vers son père. 20 Or, comme il était encore à distance, son père l’aperçut et fut touché de compassion, et étant accouru il se jeta à son col et lui donna un tendre baiser. 21 Mais le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. » 22 Mais le père dit à ses esclaves : « Apportez vite une robe, la plus belle, et revêtez-le, et mettez un anneau à sa main, et des sandales à ses pieds, 23 et amenez le veau gras ; tuez-le, et que nous nous réjouissions en le mangeant, 24 car mon fils que voici était mort et il a vécu ; il était perdu et il a été retrouvé. » 25 Et ils se mirent à se réjouir. Or son fils aîné était aux champs, et lorsqu’à son retour il approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses, 26 et ayant appelé un des serviteurs il s’informait de ce que c’était. 27 L’autre lui dit : « Ton frère est arrivé, et ton père a fait tuer le veau gras, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé. » 28 Mais il se mit en colère et ne voulait pas entrer. Cependant son père étant sorti le sollicitait ; 29 mais il répliqua à son père : « Voici, il y a un si grand nombre d’années que je te sers, et je n’ai jamais transgressé aucun de tes ordres, et tu ne m’as jamais donné un chevreau, pour que je me réjouisse avec mes amis ; 30 mais quand ton fils que voici, qui a mangé ton bien avec des courtisanes, est arrivé, tu as fait tuer pour lui le veau gras ! » 31 Mais il lui dit : « Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi t’appartient ; 32 mais il fallait se réjouir et s’égayer, parce que ton frère que voici était mort et il a vécu, il était perdu et il a été retrouvé. »