La prière annoncée Psaumes 42.9 s’était promptement transformée en une nouvelle plainte. Ici, au contraire, la plainte se change en prière : le ciel du psalmiste reprend sa sérénité.
Contre une race. Nous rendons ainsi le mot goï, signifiant foule, rassemblement et par lequel les Hébreux désignaient ordinairement les nations païennes, en opposition au peuple élu. Il est parfois aussi appliqué, aux Israélites, quand leur conduite les rabaisse au niveau des Gentils.
Sans piété ni pitié : en hébreu un seul mot. C’est le contraire de ce chasid (Psaumes 12.2) qui, aimant Dieu, aimé de lui, est en même temps miséricordieux envers les hommes.
La lumière et la vérité divines, opposées à la fourberie de l’homme (verset 4), apparaissent ici comme deux guides infaillibles et tout puissants, dont la présence dissipera les ténèbres morales qui se sont abattues sur la terre ; en dépit de tous les obstacles, elles ramèneront le croyant à la montagne sainte d’où il a été banni.