Verset à verset Double colonne
1 Voici les fils d’Israël : Ruben, Siméon, Lévi et Juda, Issacar et Zabulon,Dan, quoique fils de servante, est placé ici entre les fils de Léa et les fils de Rachel, probablement en vertu de Genèse 30.3-6.
Comprenant surtout ceux de Hetsron ; de nouveau soixante-dix noms :
Les versets 3 et 4 sont un résumé du chapitre 38 de Genèse.
Er et Onan n’eurent pas de fils. Schéla n’a nulle part d’arbre généalogique, sauf 1 Chroniques 4.21-23.
Comparez Genèse 46.12 et Nombres 26.21. Une généalogie détaillée des Hamulites n’est donnée nulle part.
Les versets 6 et 7 ne contiennent pas une véritable généalogie de Zérach, mais seulement les noms de quelques personnages illustres, qui se retrouvent tous ailleurs dans l’Ancien Testament, sauf celui d’Azaria.
Le mot fils a ici le sens de descendants.
Sur Ethan, Héman, Calcol et Dara, voir à 1 Rois 4.31.
Zimri, le premier fils de Zérach, est sans doute le même personnage que Zabdi, père de Carmi, père d’Acar (Acan), Josué 7.1.
Le verset 9 n’indique que trois fils de Hetsron : Jérahméel, Ram et Kélubaï (Caleb) ; les deux autres, Ségub et Aschhur, sont nommés seulement versets 21 à 24.
Mise au premier rang, parce que Ram est l’ancêtre de David.
Comparez Ruth. 1 Chroniques 4.19-22 et Nombres 2.3.
Il y a huit noms seulement, de Ram à David. Des chaînons intermédiaires sont omis. Pour les trois premiers frères de David, comparez 1 Samuel 16.6-9. Les trois suivants ne sont nommés qu’ici.
Voir 1 Samuel 16.1-13 compte huit fils d’Isaï. Les Chroniques n’en nomment que sept, sans doute sur la base d’un autre renseignement.
Sur Tséruja et Abigaïl, comparez 2 Samuel 17.23.
Descendants de Caleb, nommés avant ceux de Jérahméel, parce qu’il y a un nom célèbre à mentionner, celui de Betsaléel.
Caleb : le même sans doute que celui qui est appelé ailleurs (1 Chroniques 4.15 ; Nombres 13.7 ; Nombres 13.30-33 ; Nombres 14.6 ; Nombres 14.24 ; Nombres 14.30 ; Nombres 14.38 ; Josué 14.6-15 ; Josué 15.13-19 ; Juges 1.12-15 ; comparez également versets 10 et 11 ; Deutéronome 1.36-38) fils de Jéphunné. Comparez en effet verset 42 (Caleb, frère de Jérahméel) et verset 49 (Acsa, fille de Caleb) avec Juges 1.12 (Acsa). Il était proprement de la tribu cananéenne des Kéniziens et il a été placé parmi les fils de Hetsron en vertu de l’assimilation de ses descendants à la tribu de Juda ; voir Josué 14.6, note.
Notre chapitre donne trois généalogies de Caleb : versets 18 à 20 ; 42 à 49 ; 50 à 55 ; toutes trois divergentes l’une de l’autre. Les deux dernières sont ajoutées comme appendices à la généalogie de Juda et sont surtout de nature géographique et ethnographique, tandis que la première est plutôt personnelle, comme celle de Ram et de Jérahméel.
Le texte du verset 18 semble corrompu. La traduction que nous donnons est la plus probable.
Les enfants de Jérioth ne sont pas indiqués.
Les trois fils d’Azuba ne sont mentionnés nulle part ailleurs, à moins que Schobab ne soit une forme un peu modifiée de Schobal, indiqué 1 Chroniques 2.50 comme fils de Hur et 1 Chroniques 4.1 comme fils de Juda.
Ephrath (ou Ephratha, verset 50) est d’autre part le nom de la ville de Bethléem (Genèse 35.19 ; Michée 5.2).
La lignée Hur, Uri, Betsaléel se trouve déjà Exode 31.2 ; Exode 35.30, mais sans encore être rattachée à Caleb.
Aux descendants de Caleb, l’auteur des Chroniques joint ici des descendants directs de Hotsron : la seconde branche seule (verset 24) appartenait à la tribu de Juda ; la première était comptée parmi les descendants de Manassé.
Sur Makir, fils de Manassé, appelé ici père de Galaad, comparez Genèse 50.23 ; Nombres 26.29 ; Nombres 32.39-40 ; Josué 17.1 ; Josué 13.31 ; 1 Chroniques 7.14. Le nom de Galaad indique clairement où demeuraient les descendants de Makir.
Le nom de la fille de Makir qu’Épousa Hetsron n’est indiqué nulle part ; celui de son fils Ségub ne se trouve qu’ici.
Sur Jaïr et les bourgs de Jaïr, comparez Nombres 32.41 ; Josué 13.30 et spécialement Deutéronome 3.13-14, note. Comparez également Juges 10.3-5.
Les bourgs de Jaïr (Deutéronome 3.13-14, note) doivent être distingués de Kénath et les villes de son ressort, celles-ci Étant au nombre de soixante (verset 23) ; comparez 1 Rois 4.13. Josué 13.30 les a confondus.
Guessur et Aram : les Syriens de Guessur et d’autres Syriens. Sur Guessur, comparez Deutéronome 3.14 et Josué 12.2 (notes).
Leur : aux Israélites qui vivaient dans les jours de Jaïr.
Cinquième fils de Hetsron ; renseignement ajouté sans transition ni explication à ce qui précède, tiré probablement d’une autre source.
Abija n’est pas la fille de Makir verset 24, mais une troisième femme de Hetsron. Aschhur, son fils, est mentionné encore 1 Chroniques 4.5-7.
Sur Thékoa, voir Amos, Introduction.
La ville Caleb-Ephratha n’est mentionnée nulle part ailleurs. Du reste l’expression est singulière et il faut peut-être admettre une corruption du texte. Les Septante ont une autre leçon (Caleb vint à Ephratha) qui n’est pas plus intelligible.
Ils sont rattachés à deux femmes ; la seconde est Atara, la première est vraisemblablement Ahija, quoique dans le texte hébreu ce nom soit simplement ajouté à ce qui précède, sans préposition ni conjonction d’aucune sorte.
Les descendants de Jérahméel ne sont nommés nulle part ailleurs.
Schéschan a pour unique descendant Achlaï : Achlaï était sans doute une fille (voir verset 34), quoique le texte hébreu ait ici le masculin (fils) et même le masculin pluriel (les fils), ce qui du reste dans nos chapitres se rencontre fréquemment, même quand un seul descendant est indiqué. Sur les filles héritières, voir Nombres 27.1-12 et chapitre 36 de Nombres.
Reprise du verset 34, pour compléter les données de ce verset sur Schéschan.
La famille de Jarha jouait sans doute un certain rôle au moment où la généalogie a été faite.
Schéschan donna sa fille : Achlaï, verset 31.
L’alliance d’une fille Israélite avec un Égyptien n’a rien qui doive nous surprendre : comparez Deutéronome 23.8. D’après Nombres chapitre 36, les filles héritières devaient se marier dans leur tribu ; quand elles Épousaient un Étranger, celui-ci était sans doute incorporée cette tribu-là, soit lui, soit ses descendants à la troisième génération (Deutéronome 23.8).
Nous avons ici une seconde généalogie de Caleb, faite à un autre point de vue que la première ; elle n’est pas personnelle, mais ethnographique et géographique, c’est-à-dire qu’elle donne les noms des familles qui descendaient de Caleb et des lieux où ils habitaient.
Parmi les noms que nous trouvons ici plusieurs sont certainement géographiques. Ce sont les suivants :
On peut ajouter aux précédents Rékem, qui était le nom d’une ville de Benjamin (Josué 18.27), mais il pouvait être aussi le nom d’une ville de Juda ; Schéma, qui est peut-être identique avec Schéma, Josué 15.26 ; Jorkéam, qui est peut-être une faute pour Jokdéam (Josué 15.56) ; Motsa (même cas que pour Rékem ; comparez Josué 18.26) ; Macbéna, que le parallèle de Guibéa semble bien désigner comme un nom de ville. Donc, sur trente noms, il y a neuf noms sûrement géographiques et cinq qui le sont probablement. Les autres noms, en revanche, sont des noms de personnes et désignent les ancêtres des principales familles des Bené-Caleb. Du reste, les noms géographiques eux-mêmes désignent, dans la pensée de l’auteur, également le nom d’un ancêtre, mais d’un ancêtre de second rang. Ainsi Mésa, père de Ziph, signifie que les habitants de Ziph se reconnaissaient un ancêtre du nom de Ziph, mais portaient en fait le nom d’un ancêtre plus reculé, nommé Mésa.
Nos versets 42 à 49 distinguent trois groupes des Bené-Caleb :
Les familles issues des concubines étaient sans doute des branches secondaires des Bené-Caleb. On peut se demander si le nom de la mère leur servait de nom patronymique commun (comparez l’expression Bené-Kétura). Quant à la mention d’Acsa, fille de Caleb, elle est destinée à rappeler Josué 15.13-19 et l’Établissement de Kéniziens de la famille de Caleb à Kirjath-Sépher ou Débir.
Il s’agit ici moins d’une généalogie de Caleb que d’une généalogie de Hur, fils de Caleb. Sur Ephratha, voir verset 19. La généalogie est essentiellement ethnographique et géographique. On a supposé qu’elle se rapportait aux temps postexiliques et indiquait les nouvelles demeures des Calébites après le retour de Babylone ; parmi ces Calébites on ne connaissait plus alors que les descendants de Hur et c’est pour cela qu’ils ne sont pas mentionnés versets 42 à 49.
Nous avons de nouveau ici trois grands groupes : famille de Schobal, famille de Salma, famille de Hareph.
Au sujet de la troisième l’auteur se contente de dire qu’elle était Établie à Beth-Gader : ou bien Guéder (Josué 12.13 ; Guédéra, Josué 15.36), dans la Séphéla, ou bien Guédor (Josué 15.58), dans les montagnes de Juda.
La famille de Schobal comprenait tout d’abord la population de Kirjath-Jéarim (Josué 9.17 ; comparez Josué 15.9 ; Josué 15.60 ; 1 Samuel 6.21 ; 1 Samuel 7.1 ; 2 Samuel 6.2), dont le verset 53 indique quatre grandes familles Établies soit dans la ville, soit dans les localités avoisinantes (comparez 1 Chroniques 11.40 ; 2 Samuel 23.38 : le Jithrite).
La famille de Schobal comprenait ensuite Haroé (dans 1 Chroniques 4.2 Réaja) et la moitié de Menuchoth (dans 1 Chroniques 2.54 Manachthi).
Réaja est indiqué 1 Chroniques 4.2 comme père de Tsoréa ; il est donc l’ancêtre d’une partie des habitants de cette ville, tandis que l’autre partie est rattachée verset 54 à Salma. On trouvera dans notre texte même un rapport entre les Tsoréathites et Réaja, si l’on fait porter les mots de ceux-là (verset 53) non pas seulement sur les familles de Kirjath-Jéarim, nommées en dernier lieu, mais sur lous les descendants de Schobal, parmi lesquels Haroé-Réaja. Tsoréa et Esthaol sont connues par l’histoire de Samson (Josué 15.33 ; Juges 13.2 ; Juges 13.25).
Une moitié des habitants de Menuchoth est rattachée à Haroé et l’autre à Salma.
Manachat (comparez 1 Chroniques 8.6) : peut-être l’ancienne Mahané-Dan, mentionnée Juges 18.12. L’interversion de deux lettres n’a rien d’impossible.
Salma se trouve aussi dans la généalogie de Ram à David (voir verset 11). Ce nom était Étroitement uni à celui de Bethléem. Les Bethléémites étaient des Bené-Salma ; mais la manière dont ils étaient rattachés aux autres fils de Juda pouvait varier. La famille de Salma comprenait :
Le verset 55 rattache à Salma les familles des scribes demeurant à Jabets, ville de Juda (1 Chroniques 4.9), située sans doute non loin de Tsoréa. On ignore ce que faisaient exactement ces scribes de Jabets et pourquoi l’auteur les rattache à Salma, puisqu’il déclare expressément d’autre part qu’ils sont des Kéniens, de la famille des Récabites.
Sur les Kéniens, voir Juges 1.16 ; 1 Samuel 15.16 ; 1 Samuel 27.10 ; 1 Samuel 30.29 et Juges 4.11 ; Juges 4.17 ; Juges 5.24.
Sur les Récabites, comparez Jérémie chapitre 25 et 2 Rois 10.15-16. Hammath est sans doute un ancêtre de Récab.